Mariannes du Nord
 Commonwealth des Mariannes du Nord

Îles
Mariannes du Nord

(Northern Mariana Islands)

État librement associé aux États-Unis

Capitale:  Chalan Kanoa (île de Saipan)
Population:  54 500 (2010)
Langues officielles: chamorro, carolinien et anglais 
Groupe majoritaire: filipino (35,9 %), chamorro (19,1 %),
chinois (9,4 %), coréen (9,4 %), anglais (4,6 %), paloasies (3,3 %), japonais (2 %) et woleaien (2 %).
Groupes minoritaires: aucun
Système politique: État librement associé aux États-Unis 
Articles constitutionnels (langue):
section 3 de l'article 22 de la Constitution de 1985
Lois linguistiques:
Loi sur la compétence linguistique du chamorro et du carolinien (Chamorro-Carolinian Language Proficiency Act of 2002).

1 Situation géographique

Les îles Mariannes du Nord (officiellement : Commonwealth of the Northern Mariana Islands ou CNMI) ou le Commonwealth des îles Mariannes du Nord forment un archipel de l'océan Pacifique occidental à l'est des Philippines et au sud du Japon; elles sont plus précisément situées au nord-ouest des îles Marshall  (voir la carte régionale du Pacifique). L'île de Guam fait partie de cet «archipel des Mariannes», mais constitue un État à part. Les quelque 16 îles coralliennes qui composent les îles Mariannes du Nord occupent une superficie de 477 km². En terme de population, les principales îles sont Saipan (122 km²), Tinian (101 km²) et Rota (83 km²). Les autres îles sont très peu peuplées. La capitale est Chalan Kanoa sur l'île de Saipan.

Depuis 1975, le Commonwealth des Mariannes du Nord a acquis le statut d'«État associé aux États-Unis» et bénéficie d'une pleine autonomie intérieure. Les Mariannes du Nord ne sont pas membres des Nations unies.

2 Données démolinguistiques

Ce petit État de 53 800 habitants (2010) a sa population massivement concentrée sur l'île Saipan (90,3 %). À l'exception de Rota (4,1 %) et de Tinian (5,5 %), les autres îles sont presque inhabitées. Les Marianais forment aujourd'hui une communauté cosmopolite. Les ethnies indigènes sont les Chamorros (29,1 %) et les Caroliniens (3,7 %) pour un total de 32,8%.  Les Chamorros habitent tout l'archipel des Mariannes, dont l'île de Guam; beaucoup d'entre eux sont bilingues et parlent l'anglais. Le chamorro (appelé aussi tjamoro) est une langue malayo-polynésienne de type occidental appartenant à la famille austronésienne. Cette langue, vieille d’environ 5000 ans, est originaire du Sud-Est asiatique et présente des liens de parenté importants avec les langues de l’Indonésie, de la Malaisie, des Philippines, etc. C'est une langue qui a beaucoup été influencée par l'espagnol et le japonais.

Quant aux Caroliniens, ils sont originaires des îles Carolines (Micronésie), mais se sont intégrés aux Chamorros depuis plus de deux siècles; ils sont tous bilingues (chamorro-carolinien»).

La plupart des Marianais sont de religion catholique, mais quelque 10 % sont de religion protestante. Les ethnies étrangères sont bouddhistes ou shintoïstes. Mais ces ethnies sont donc devenues les plus nombreuses (67,2 %) dans le pays. Les Philippins forment aujourd'hui l'ethnie la plus importante (35,9 %). Suivent les Chinois (9,4 %), les Coréens (9,4 %), les Américains et les Britanniques (4,6 %), les Paloasiens (3,3 %), les Japonais (2 %) et les Woleaiens (2 %).

Groupe ethnique

Langue maternelle Affiliation linguistique Population

 %

Chamorro chamorro Famille austronésienne  19 000  34,8 %
Philippins filipino Famille austronésienne  11 000  20,1 %
Chinois mandarin chinois mandarin Famille sino-tibétaine  10 000   18,3 %
Américains anglais Langue germanique   6 000   11,0 %
Coréens coréen Famille coréenne   2 000   3,6 %
Caroliniens carolinien Famille austronésienne   2 100   3,8 %
Paloasiens paloasien (palauan) Famille austronésienne   1 300   2,3 %
Japonais japonais Famille japonaise     900   1,6 %
Woleaiens

woleaien

Famille austronésienne

     200   0,3 %
Autres - -    2 000      3,6 %
Total     54 500 100 %
 

On constatera qu'il n'existe pas de langue majoritaire aux îles Mariannes du Nord et que le filipino a réussi à minoriser les Chamorros, la plus grande ethnie indigène de l'archipel. Si l'on fait exception des Américains, presque tous les insulaires parlent à la maison une autre langue que l'anglais: surtout le filipino, le chamorro et le chinois, mais aussi le coréen, le carolinien, le paloasien, le japonais ou le woleaien.  La plupart des locuteurs du carolinien sont bilingues et parlent aussi le chamorro, alors que les Chamorros, lorsqu'ils sont bilingues, parlent l'anglais, très peu le carolinien. 

3 Données historiques

Tout l'archipel des Mariannes a été habité par des Austronésiens il y a environ 3000 ans. L'archipel des Mariannes aurait été découvert en 1521 par le navigateur portugais Ferdinand Magellan, qui le revendiqua au nom de l'Espagne.

3.1 La colonisation espagnole

Les Espagnols s’y établirent officiellement en 1565 et y introduisirent graduellement quelques milliers de Philippins. Les Espagnols nommèrent l'archipel Islas de los Ladrones, ce qui signifie «îles des Voleurs». À la fin du XVIIe siècle, la population chamorro était encore estimée à 100 000 habitants. Les autorités espagnoles déportèrent dans l'île de Guam une grande partie des populations autochtones habitant les îles de Saipan, Tinian et Pagan, ce qui entraîna l'effondrement de la culture traditionnelle chamorro aux Mariannes du Nord. Puis les guerres avec les Espagnols et les maladies décimèrent la population, surtout les hommes, qui a été réduite à moins de 5000. À la fin du XVIIIe siècle, on ne comptait plus que 1500 Chamorros. Ainsi, les Chamorros ont été dramatiquement minorisés sur leur propre territoire. 

Les Chamorros survivants se sont mélangés avec les populations composées de Mexicains, de Tagalogs (Philippins) et d'Espagnols. Au début des années 1800, les Espagnols permirent à un groupe de Caroliniens de s'installer sur l'île de Saipan; ils formèrent progressivement la base du deuxième groupe indigène aux Mariannes du Nord. La colonisation espagnole dura plus de trois siècles et elle influença grandement non seulement la langue des Chamorros, mais aussi leurs traditions religieuses catholiques, leur toponymie et leurs patronymes. 

3.2 De l'Allemagne au Japon avant les États-Unis

En 1898, l'île de Guam fut cédée par l'Espagne aux États-Unis et, l'année suivante, l'Empire allemand acheta les autres îles de l'archipel des Mariannes (d'où le nom de Mariannes du Nord par rapport à Guam, plus au sud), appelé aussi les Mariannes allemandes. Les Allemands ne colonisèrent que fort peu l'archipel, car ils n'y installèrent jamais plus d'une vingtaine de fonctionnaires en permanence. Ils autorisèrent la pratique des cultures autochtones et ne s'opposèrent pas à l'emploi de leur langue.

Après la Première Guerre mondiale, les Mariannes allemandes passèrent sous mandat japonais par décision de la Société des Nations; ils y installèrent jusqu'à 20 000 colons et pêcheurs. L'occupation japonaise parut difficile aux insulaires, car l'Empire japonais interdit la langue chamorro ainsi que toutes les autres langues locales. C'est à cette époque que sont apparus les panneaux de signalisation routière en japonais.

En 1944, toute la région (la Micronésie, l'île Belau, les îles Marshall et les îles Mariannes du Nord) fut occupée par les États-Unis, qui l'administrèrent en tant que Territoire sous tutelle des îles du Pacifique selon le mandat de l'ONU reçu en 1947. En 1975, les habitants des Mariannes du Nord optèrent pour le statut d'«État associé aux États-Unis» et, à partir de 1978, les îles jouirent de l'autonomie interne. Le 10 mai 1979, quatre des territoires sous tutelle ratifièrent une nouvelle constitution pour devenir les États fédérés de Micronésie; les territoires voisins de Belau, les îles Marshall, et les Mariannes du Nord avaient choisi de ne pas y participer. Le Conseil de sécurité des Nations unies leva officiellement la tutelle américaine sur les Mariannes du Nord en 1990. Depuis, le Commonwealth des Mariannes du Nord constitue un État semi-indépendant, car il demeure un «État associé» aux États-Unis, qui détiennent encore une importante base militaire sur l'île de Saipan.  

Des mesures législatives furent adoptées par les autorités marianaises afin de pour jeter les bases pour créer des institutions gouvernementales veillant à assurer la sauvegarde, la protection et le maintien des cultures traditionnelles, dont les langues chamorro et carolinienne: le Conseil du Commonwealth pour les arts et la culture (The Commonwealth Council for Arts and Culture – CCAC), le Bureau du patrimoine historique (Historic Preservation Office), la Commission pour l'utilisation des langues chamorro et carolinienne (The Chamorro/Carolinian Language Policy Commission) et le Musée de l'histoire et de la culture des Îles Mariannes du Nord (CNMI Museum of History and Culture). 

4 La politique linguistique

Ce petit État a élaboré une politique de trilinguisme qui se répartit entre l'anglais, le chamorro et le carolinien. La section 3 de l'article 22 de la Constitution de 1985 proclame trois langues officielles:

Article XXII
Official Seal, Flag and Languages

Section 3
Official Languages

The official languages of the Commonwealth shall be Chamorro, Carolinian and English, as deemed appropriate and as enforced by the legislature. The legislature may provide that government proceedings and documents shall be in at least one of the three languages. This section shall not be subject to judicial review.

Article 22
Cachet officiel, drapeau et langues

Paragraphe  3
Langues officielles

Les langues officielles du Commonwealth sont le chamorro, le carolinien et l'anglais, considérés comme appropriés et imposés par la Législature. Celle-ci peut prévoir que les procédures et les documents émis par le gouvernement soient dans au moins l'une des trois langues. Le présent article n'est pas soumis à l'examen judiciaire.

4.1 Les langues nationales de l'État

Dans la pratique, bien que l'anglais soit une langue officielle et soit relativement parlé comme langue seconde dans les îles, le chamorro est systématiquement employé par le gouvernement et la fonction publique. Les deux chambres du Parlement n'utilisent à l'oral que le chamorro, même si la plupart des lois ne sont rédigées qu'en anglais. Tous les services gouvernementaux sont offerts en chamarro et en anglais, ainsi qu'en carolinien dans l'île de Saipan. Rappelons que 90 % de la population marianaise est concentrée sur cette île. Le trilinguisme est donc en vigueur pour la majorité de la population.

En matière de justice, les procès se déroulent en principe en anglais. Cependant, avec l'accord de toutes les parties, soit les avocats et le juge, la procédure peut être conduite en chamorro ou en carolinien. En matière d'affichage, il existe encore des enseignes et des panneaux routiers bilingues, c'est-à-dire rédigés en japonais et en anglais. 

Par ailleurs, le gouvernement a créé la Commission pour l'utilisation des langues chamorro et carolinienne (The Chamorro/Carolinian Language Policy Commission) afin d'assurer une pratique continue des langues chamorro et carolinienne. Les autorités ont estimé qu'il était important de créer un organisme indépendant et autonome pour répondre à cet objectif dans la mesure où un nombre croissant de personnes, et les jeunes, en particulier, utilisent déjà l'anglais au lieu de leur langue vernaculaire en tant que première langue. De plus, le Conseil des îles Mariannes du Nord pour les lettres et sciences humaines (CNMI Council for the Humanities) collabore avec la Commission pour l'utilisation des langues chamorro et carolinienne afin de réaliser un enregistrement audio de ces langues pour utilisation ultérieure à des fins de référence.

Par ailleurs, le Conseil du Commonwealth pour les arts et la culture (The Commonwealth Council for Arts and Culture – CCAC) sert d'agence officielle de l'État pour les arts. Cet organisme à but non lucratif est une institution d'assistance technique et de financement avec un programme spécifique. Sa tâche ne consiste pas seulement à protéger, sauvegarder et maintenir la culture locale; il est aussi un service étatique chargé d'administrer le plan élaboré pour les programmes relevant des subventions accordées par l'État au titre des arts et lettres.

4.2 L'éducation

L'enseignement dans les écoles primaires est obligatoirement bilingue dans les Mariannes du Nord. Les parents doivent choisir entre le chamorro et le carolinien, en plus des cours d'anglais langue seconde. Ce type d'enseignement se poursuit durant tout le primaire et le secondaire. Les langues secondes enseignées au secondaire sont surtout l'espagnol, le japonais et l'allemand. En raison de l'effectif des élèves toujours en progression et de la pénurie des équipements scolaires, le gouvernement a dû répartir les élèves en plusieurs groupes au cours d'une année, avec comme résultat que chaque groupe commence et finit son année scolaire à des dates différentes. Ainsi, le système scolaire fonctionne douze mois par année.

Pour les établissements postsecondaires (Northern Marianas College), l'enseignement n'est disponible qu'en anglais, mais le Département des langues et humanités (Languages and Humanities Department) offre des cours de carolinien, de chamorro, de japonais, de chinois et d'espagnol.

Le 15 septembre 2004, entrait en vigueur la Loi sur la compétence linguistique du chamorro et du carolinien (Chamorro-Carolinian Language Proficiency Act). Cette loi vise à à corriger les lacunes dans l'enseignement du chamorro et du carolinien dans les écoles publiques du Commonwealth des Mariannes du Nord. En effet, les études révélaient que certains jeunes ignorent le chamorro ou le carolinien à la fin de leurs études secondaires. L'article 2 de la loi exige que tous les élèves du système scolaire public atteignent un niveau de compétence fondamental en chamorro ou en carolinien afin de préserver et promouvoir la langue, l'histoire et la culture du CIMN (Commonwealth des îles Mariannes du Nord):

Section 2
Findings


The Legislature finds that an excessive number of Public School System students that receive a high school diploma are not proficient in either the Charnorro or Carolinian language. The Legislature finds it is necessary that all Public School System students attain a basic level of proficiency in the Chamorro or Carolinian language to preserve and promulgate the language, history, and culture of the CNMI.
Article 2
Verdict


La Législature considère qu'un nombre excessif d'élèves du système scolaire public qui reçoivent un diplôme du secondaire ne sont pas compétents ni en chamorro ni en carolinien. La Législature considère qu'il est nécessaire que tous les élèves du système scolaire public atteignent un niveau de compétence fondamental en chamorro ou en carolinien afin de préserver et promouvoir la langue, l'histoire et la culture du CIMN.

En conséquence, l'article 3 de la Loi sur la compétence linguistique du chamorro et du carolinien exige que la connaissance du chamorro ou du carolinien soit un préalable à l'obtention du diplôme du secondaire:

Section 3
High School Graduation Requirement


All Public School System students seeking to receive a high school diploma must enroll in a course in which the students receive a basic understanding of the Chamorro or Carolinian language. The students' successful completion of such course shall be dependent upon the students' ability to effectively communicate by writing and speaking the Chamorro or Carolinian language.
Article 3
Exigence pour l'obtention du diplôme du secondaire


Tous les élèves du système scolaire public aspirant à l'obtention d'un diplôme du secondaire doivent s'inscrire à un cours dans lequel ils recevront une connaissance fondamentale du chamorro ou du carolinien. La réussite d'un tel cours dépendra de la capacité des élèves de communiquer efficacement en écrivant et en parlant le chamorro ou le carolinien.

Les autorités espèrent ainsi éviter de répéter les erreurs du passé et risquer la disparition des deux langues autochtones des îles. Au moins, on ne pourra pas reprocher aux Marianais de ne rien faire. La Loi sur la compétence linguistique du chamorro et du carolinien témoigne de la volonté d'appliquer une politique linguistique destinée à sauvegarder le patrimoine culturel des Marianais. Cela dit, il faudra embaucher du personnel enseignant et, surtout, le former.

Il existe aussi des écoles privées. Celles-ci ne sont pas soumises aux pratiques en vigueur dans le secteur public. Les écoles privées peuvent choisir une autre langue d'enseignement telle que l'anglais, le filipino, le japonais, le coréen, etc.

4.3 Les médias

Les médias marianais sont en anglais et en chamorro, ainsi qu'en d'autres langues. Le quotidien Marianas Variety de Saipan est publié à la fois en anglais et en chamorro. L'hebdomadaire Pacific Chronicle de Saipan est publié tous les vendredis en filipino (tagalog); il en est ainsi du Saipan Shinbun en japonais. Les stations de radio KCNM-AM, KZMI-FM, KPXP-FM et KRSI-FM diffusent leurs informations en anglais, mais la station KSAI-AM fonctionnent en anglais, en chamarro, en carolinien, en filipino et en coréen. Par contre, la télévision diffuse surtout en anglais: Island Cable Television Rota, Marianas CableVision, Saipan Cable TV et Tinian Cable TV. Des bulletins d'informations sont diffusés en d'autres langues (chamorro, carolinien, japonais, coréen et filipino). 

Le gouvernement de Mariannes du Nord pratique une politique de trilinguisme officiel, ce qui correspond dans ce cas à un certain multilinguisme de stratégie qui consiste à utiliser toutes les ressources linguistiques du pays. Les faits montrent aussi que le multilinguisme se porte bien, notamment dans le domaine des écoles privées et des médias. La politique linguistique actuelle reflète une situation bien particulière, celle d'un pays aux prises avec une population très cosmopolite et relativement multilingue. Le problème, c'est que l'État doit faire face à des langues beaucoup plus puissante que le chamorro et le carolinien; pensons d'abord à l'anglais, mais aussi au japonais, au coréen, au filipino, sans oublier l'espagnol.

Ce petit État tente bien de tenir tête à l'anglais, ce qui n'est guère facile. Néanmoins, certaines réussites permettent de croire que le défi peut être relevé. Le fait qu'aucune langue ne soit numériquement majoritaire permet au chamorro de se glisser entre les autres langues concurrentes. Le plus grave problème, c'est l'omniprésence de l'anglais parmi les jeunes générations. Déjà, le chamorro (ou le carolinien) est une langue seconde pour beaucoup d'entre eux.  Il faudra donc beaucoup de détermination pour tenir tête à l'anglais.

Dernière mise à jour: 28 déc. 2023

Bibliographie

CABRERA, Epiphanio E. (Director). Pacific Preservation: The Commonwealth of the Northern Mariana Islands Historic Preservation Plan, Saipan, Division of Historic Preservation, Department of Community & Cultural Affairs, Northern Mariana Islands, 2002, 37 p.

ENCYCLOPÉDIE MICROSOFT ENCARTA, 2004, art. «Mariannes du Nord», pour la partie historique.

MOYSE-FAURIE, Claire. «Langues minoritaires et politiques linguistiques: le cas des langues océaniennes», dans Mémoires no 8, Société de Linguistique de Paris, 1999, p. 79-104.

 

   

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