État plurinational de Bolivie

Bolivie

Lois diverses à portée linguistique

1) Code de la famille (1972)
2) Loi sur les droits d'auteur (1992)
3) Code du commerce (1977)
4) Décret suprême no 23858 (1994)
5) Loi sur le régime électoral (2010)
6) Loi sur l'organisation électorale plurinationale (2010)
7) Loi contre le racisme et toute forme de discrimination (2010)
8) Loi sur les droits de la Mère-Terre (2010)

Voir aussi les lois en matière d'éducation et les lois matière de justice.


 

Código de Familia

LEY N°10426 23/8/1972

Artículo 3.

Comentarios y recomendaciones.

Como se indicó en el punto anterior, es importante que la Asamblea Legislativa Plurinacional tenga en cuenta algunos componentes y aspectos adicionales al saneamiento legislativo en sí mismo y que se aprecian de la revisión del Código de Familia, como ser:

4) Se debe definir si la mención de idioma castellano que aparece en cierto artículo (como por ejemplo el 68) no es restrictiva o por el contrario debe adecuarse a la previsión contenida en el art. 5 de la Constitución Política del Estado.

Code de la famille

Loi no 10426 du 23 août 1972

Article 3

Commentaires et recommandations


Comme il est indiqué au point précédent, il est important que l'Assemblée législative plurinationale tienne compte de certaines composantes et des aspects supplémentaires de l'assainissement législatif lui-même et évaluant la révision du Code de la famille, comme suit:

4) Il convient de définir si la mention de la langue castillane qui apparaît dans certains articles (par exemple, l'article 68) n'est pas restrictive ou au contraire doit être conforme à la disposition contenue à l'article 5 de la Constitution politique de l'État.

Ley de Derecho de Autor (1992)

Ley Nº 1322

Artículo 12.

Cuando la letra de una obra musical se traduzca o adapte a otro idioma, los traductores o adaptadores serán autores de sus propias traducciones o adaptaciones y no adquirirán el derecho del titular en la parte literaria, pues dicho carácter lo conservará, para todos los efectos legales, el autor de la letra original.

Loi sur les droits d'auteur (1992)

Loi no 1322

Article 12

Lorsque les paroles d'une œuvre musicale sont traduites ou adaptées à une autre langue, les traducteurs ou adaptateurs doivent être les auteurs de leurs propres traductions ou adaptations, et n'acquerront pas le droit du titulaire pour la partie littéraire, car ce caractère sera conservé, avec tous ses effets juridiques, comme l'auteur des paroles originales.

Código de Comercio (1977)

DL Nº 14379

Artículo 41.

Idioma y moneda.


Los asientos contables deben ser efectuados obligatoriamente en idioma castellano, expresando sus valores en moneda nacional. Sin embargo, para fines de orden interno, podrá usarse un idioma distinto al castellano y expresar sus valores en moneda extranjera.

Artículo 67.

Indicación del lugar de origen.


Las mercaderías producidas en el país deben llevar la leyenda "Hecho en Bolivia" sin perjuicio de expresar lo mismo en otros idiomas.

Artículo 789.

Interpretación de términos técnicos.


Los términos técnicos empleados en los documentos que sirvan de medio de prueba de contratos y obligaciones comerciales, se entenderán en el sentido que tengan en el idioma castellano.

Artículo 1.006.

Medio de prueba.


“El contrato de seguro se prueba por escrito, mediante la póliza de seguro. Sin embargo, se admiten los demás medios, siempre que exista principio de prueba por escrito. Se entiende por póliza de seguro las Condiciones Generales, las Condiciones Particulares y los Anexos. Deberá redactarse en idioma castellano en forma clara y fácilmente legible y extenderse en los ejemplares que corresponda, debiendo entregarse el original al asegurado”.

Code du commerce (1977)

DL no 14379

Article 41

Langues et devises


Les écritures comptables doivent être effectuées obligatoirement en langue castillane, en exprimant leurs valeurs en monnaie locale. Toutefois, à des fins d'ordre interne, il peut être utilisée une autre langue que le castillan pour exprimer leurs valeurs en devises étrangères.

Article 67

Indication du lieu d'origine

Les marchandises produites dans le pays doivent porter l'étiquette «Fait en Bolivie", sans préjudice d'exprimer les mêmes produits dans d'autres langues.

Article 789

Interprétation des termes techniques


Les termes techniques employés dans les documents servant comme moyen de preuve dans les obligations et contrats commerciaux doivent être compris selon la signification de la langue castillane.

Article 1.006

Intermédiaire des preuves


«Le contrat d'assurance constitue une preuve écrite au moyen de la police d'assurance. Toutefois, d'autres méthodes sont autorisées, à condition qu'il existe un principe de preuve écrite par écrit. On comprend dans la police d'assurance les conditions générales, les conditions particulières et annexes. La police doit être rédigée en castillan de façon claire et facilement lisible et comprendre les exemplaires correspondants, et qu'ils soient remis avec l'original à l'assuré.

Decreto Supremo Nº 23858, 9 de septiembre de 1994

Artículo 1°

Definiciones

I.
A los efectos de la Ley Nº 1551 de Participación Popular, se entiende por Organización Territorial de Base, la unidad básica de carácter comunitario o vecinal que ocupa un espacio territorial determinado, comprende una población sin diferenciación de grado de instrucción, ocupación, edad, sexo o religión y guarda una relación principal con los órganos públicos del Estado a través del Gobierno Municipal de la jurisdicción donde está ubicada.

II. Son organizaciones Territoriales de Base las siguientes:

a. Pueblo Indígena es la colectividad humana que desciende de poblaciones asentadas con anterioridad a la conquista o colonización, y que se encuentran dentro de las actuales fronteras del Estado; poseen historia, organización, idioma o dialecto y otras características culturales, con la cual se identifican sus miembros reconociéndose como pertenecientes a la misma unidad socio-cultural; mantienen un vínculo territorial en función de la administración de su habitat y de sus instituciones sociales, económicas, políticas y culturales.

En el marco de la definición anterior se consideran Organizaciones Territoriales de Base de carácter indígena a las Tentas, Capitanias, Cabildos indígenas del Oriente, Ayllus, Comunidades Indígenas y otras formas de organización existentes dentro de una Sección Municipal.

b. Comunidad Campesina. Es la unidad básica de la organización social del ámbito rural, que está constituida por familias campesinas nucleadas o dispersas que comparten un territorio común, en el que desarrollan sus actividades productivas, económicas, sociales y culturales.

A estos efectos se reconocen las formas de organización comunal en cuanto representen a toda la población de la comunidad y se expresen en sindicatos campesinos u otras que cumplan con dicha condición.

c. Junta Vecinal. Es la asociación de personas que tienen su domicilio principal en un determinado barrio o unidad vecinal, en las ciudades y pueblos, con el fin de conservar, demandar y obtener la prestación de los servicios públicos, desarrollar sus actividades productivas, económicas, sociales y culturales dentro de su espacio territorial.

Los barrios y unidades vecinales serán definidos por cada Gobierno Municipal en consulta con la población.

Décret suprême no 23858 du 9 septembre 1994

Article 1er

Définitions

I
. Aux fins de la loi no 1551 sur la participation populaire, l'organisation territoriale de base désigne la cellule de base à caractère communautaire ou local, qui occupe un espace territorial déterminé, qui comprend une population sans différenciation de degré d'instruction, d'occupation, d'âge, de sexe ou de religion et qui conserve une relation principale avec les organismes publics de l'État au moyen de l'administration municipale en fonction de la juridiction où elle est située.

II. Les organisations territoriales de base sont les suivantes :

a. Peuple Indigène, c'est la collectivité humaine qui descend des populations établies avant la conquête ou la colonisation et qui se trouvent dans les frontières actuelles de l'État ; elle possède une histoire, une organisation, une langue ou un dialecte et d'autres caractéristiques culturelles avec lesquelles s'identifient leurs  ses membres qui se reconnaissent comme appartenant la même unité socioculturelle; elle maintient un lien territorial en fonction de l'administration de son habitat et de ses institutions sociales, économiques, politiques et culturelles.

Dans le cadre de la définition précédente sont considérés comme des organisations territoriales de base à caractère indigène les Tentas, les Capitanias, les Cabildos de l'Oriente, les Ayllus, les communautés indigènes et les autres formes d'organisation existantes dans une section municipale.

b. Communauté paysanne. C'est l'unité de base de l'organisation sociale dans l'environnement rural, laquelle est constituée par des familles paysannes nucléées ou dispersées partageant un territoire commun, où elles développent leurs activités de production, et à leurs activités économiques, sociales et culturelles.

À cet effet sont reconnues les formes d'organisation communale dès qu'elles représentent toute la population de la communauté et qu'elles sont incorporées dans des syndicats paysans ou d'autres qui satisfont à ces conditions.

c. Assemblée locale. C'est l'association d'individus qui ont leur résidence principale dans un quartier déterminé ou unité locale, dans les villes et villages, afin de préserver, de réclamer et d'obtenir la prestation de services publics, de développer leurs activités de production, et activités économiques, sociales et culturelles au sein de leur territoire.

Les quartiers et les unités locales sont définies par chaque administration municipale en consultation avec la population.


 

Ley N° 026 - 30/6/2010

Ley de del Régimen Electoral

Artículo 157.

Instalación y Apertura de la Mesa de Sufragio.


Las mesas de sufragio instaladas empezarán a funcionar desde las ocho (8) de la mañana del día de la elección en el recinto designado para su funcionamiento. Para el efecto, las juradas y los jurados designadas y designados se presentarán con una hora de anticipación y permanecerán en la mesa hasta el momento de su cierre.

[...]

La mesa de sufragio comenzará a funcionar con la presencia de por lo menos tres (3) Juradas o Jurados, debidamente identificados con sus credenciales. Si por falta de quórum no se instalara la mesa de sufragio hasta las nueve (9) de la mañana, la Notaria o el Notario Electoral designará nuevas juradas o jurados de entre las electoras y los electores inscritas e inscritos y presentes en la mesa, mediante sorteo, si el número lo permitiera. Con el nombramiento y posesión de las nuevas y nuevos jurados cesan el mandato de las designadas y los designados anteriormente, a quienes se les impondrán la sanción establecida en la Ley. Además del requisito de saber leer y escribir para dos de los tres jurados, en áreas en las que más del treinta por ciento (30 %) de la población hable un idioma oficial distinto al español, se deberá velar porque al menos una o uno de los jurados hable dicho idioma.

[...]

Artículo 228.

Faltas Cometidas por las o los Jurados Electorales.


Constituyen faltas electorales cometidas por las y los Jurados Electorales: [...]

j) Negarse a dar información u orientación para el ejercicio del derecho al voto, en el idioma oficial que predomine en la localidad en la que funcione la mesa de sufragio.

Disposiciones Transitorias

Quinta.

Requisito de Hablar dos Idiomas Oficiales.


En la elección de autoridades del Órgano Judicial y del Tribunal Constitucional Plurinacional convocada para el 5 de diciembre de 2010, de manera excepcional no se aplicará el requisito de hablar dos idiomas oficiales y este será el último proceso electoral en que dicho precepto constitucional no se aplique para la candidaturas y postulaciones.

Loi no 026 du 30 juin 2010

Loi sur le régime électoral

Article 157

Installation et ouverture des bureaux de scrutin

Les bureaux de vote installés doivent être opérationnel à partir de 8 heures, le matin du jour de l'élection, sur le site désigné pour son fonctionnement. À cette fin, les commissaires désignés doivent se présenter une heure à l'avance et rester au bureau de scrutin jusqu'à l'heure de fermeture.

[...]

Le bureau de scrutin doit commencer à fonctionner avec la présence d'au moins trois commissaires sous serment, dûment identifiés avec leurs lettres de créance. Si le bureau de scrutin ne peut pas être installé à 9 heures du matin en raison d'un manque de quorum, le greffier électoral doit désigner de nouveaux commissaires parmi les électeurs inscrits et présents au bureau de scrutin par tirage au sort, si le nombre le permet. Et avec la nomination et le contrôle des nouveaux commissaires, le mandat des commissaires précédents cesse, alors qu'ils se voient imposer une sanction en vertu de la loi. En plus de l'obligation de savoir lire et écrire pour deux des trois commissaires dans les zones dans lesquelles plus de 30 % de la population parle une autre langue officielle que l'espagnol, il convient de s'assurer qu'au moins un des commissaires puisse parler cette langue.

[...]

Article 228

Infractions commises par les membres de la commission électorale

Constituent des infractions électorales commises par les membres de la commission électorale: [...]

j) Refuser de fournir des informations ou des conseils dans l'exercice des droits de vote dans la langue officielle qui prédomine dans la localité où est situé le bureau de scrutin.

Dispositions transitoires

Cinquième disposition

Obligation de parler deux langues


Dans le choix du personnel de la magistrature et du Tribunal constitutionnel plurinational convoqué pour le 5 décembre 2010, l'exigence de parler deux langues ne s'applique pas à titre exceptionnel, mais ce sera la dernière élection pour laquelle cette disposition constitutionnelle ne s'applique pas pour la présentation des candidatures et des nominations.

LEY N° 018 16/6/2010

Ley del Órgano Electoral Plurinacional

Artículo 14.

Requisitos.


Para el acceso al cargo de Vocal del Tribunal Supremo Electoral y desempeño del mismo se requiere:

1. Cumplir lo establecido en los Artículos 207 y 234 de la Constitución Política del Estado. El requisito de hablar dos idiomas oficiales, en atención a su carácter progresivo establecido en la Disposición Transitoria Décima de la Ley Fundamental, se aplicará en las condiciones determinadas por la ley que regule la función pública;

Artículo 82.

Funciones.

II.
En el cumplimiento de sus funciones el Servicio Intercultural de Fortalecimiento Democrático (SIFDE), garantizará el uso de los idiomas oficiales tomando en cuenta las necesidades y preferencias de la población beneficiaria.

Loi no 018 du 16 juin 2010

Loi sur l'organisation électorale plurinationale

Article 14

Exigences

Pour accéder à la fonction de membre du Tribunal électoral suprême et à son accomplissement, il est nécessaire:

1. De se conformer aux dispositions des articles 207 et 234 de la Constitution politique de l'État. L'obligation de parler deux langues officielles, en raison de leur caractère progressif prévu par la dixième disposition transitoire de la Loi fondamentale, s'applique dans les conditions déterminées par la loi régissant la fonction publique;

Article 82

Fonctions

II.
Dans l'exercice de ses fonctions, le Service interculturel de renforcement démocratique (SIFDE) doit garantir l'usage des langues officielles, en tenant compte des besoins et des préférences de la population bénéficiaire.

Ley Contra el Racismo y toda Forma de Discriminación
Ley No 045 (8-Octubre-2010)

Artículo 5.

Definiciones.

Para efectos de aplicación e interpretación de la presente Ley, se adoptan las siguientes definiciones:

a) Discriminación. Se define como “discriminación” a toda forma de distinción, exclusión, restricción o preferencia fundada en razón de sexo, color, edad, orientación sexual e identidad de géneros, origen, cultura, nacionalidad, ciudadanía, idioma, credo religioso, ideología, filiación política o filosófica, estado civil, condición económica, social o de salud, profesión, ocupación u oficio, grado de instrucción, capacidades diferentes y/o discapacidad física, intelectual o sensorial, estado de embarazo, procedencia, apariencia física, vestimenta, apellido u otras que tengan por objetivo o resultado anular o menoscabar el reconocimiento, goce o ejercicio, en condiciones de igualdad, de derechos humanos y libertades fundamentales reconocidos por la Constitución Política del Estado y el derecho internacional. No se considerará discriminación a las medidas de acción afirmativa.

Artículo 23.

Se incorpora en el Título VIII del Libro Segundo del Código Penal, el “Capítulo V” denominado: “Delitos contra la Dignidad del Ser Humano”, el mismo que comprenderá las siguientes disposiciones:

"Artículo 281 bis.

Racismo.

I. La persona que arbitrariamente e ilegalmente, restrinja, anule, menoscabe o impida el ejercicio de derechos individuales o colectivos por motivos de raza, origen nacional o étnico, color, ascendencia, pertenencia a naciones y pueblos indígena originario campesinos o el pueblo afroboliviano o uso de su vestimenta o idioma propio, será sancionado con pena privativa de libertad de tres a siete años.

Artículo 281 ter.

Discriminación.

La persona que arbitrariamente e ilegalmente obstruya, restrinja, menoscabe, impida o anule el ejercicio de los derechos individuales y colectivos, por motivos de sexo, edad, género, orientación sexual e identidad de género, identidad cultural, filiación familiar, nacionalidad, ciudadanía, idioma, credo religioso, ideología, opinión política o filosófica, estado civil, condición económica o social, enfermedad, tipo de ocupación, grado de instrucción, capacidades diferentes o discapacidad física, intelectual o sensorial, estado de embarazo, procedencia regional, apariencia física y vestimenta, será sancionado con pena privativa de libertad de uno a cinco años."

Loi contre le racisme et toute forme de discrimination (2010)
Loi no 045 du 8 octobre 2010

Article 5

Définitions

Aux fins d'application et d'interprétation de la présente loi, les définitions suivantes sont adoptées:

a) Discrimination. Il est défini comme «discrimination» toute forme de distinction, d'exclusion, de restriction ou de préférence fondée sur des motifs de sexe, de couleur, d'âge, d'orientation sexuelle et d'identité sexuelle, d'origine, de culture, de nationalité, de citoyenneté, de langue, de croyance religieuse, d'idéologie, d'affiliation politique ou philosophique, d'état matrimonial, de statut économique, social ou condition de santé, de profession, d'emploi ou de carrière, de degré d'instruction, d'aptitudes différentes et / ou de déficience physique, intellectuelle ou sensorielle, d'état de grossesse, d'origine nationale, d'apparence physique, d'habillement, de nom de famille ou d'autres motifs qui ont pour objet ou résultat de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice, dans des conditions d'égalité, des droits humains et des libertés fondamentales reconnus par la Constitution politique de l'État et du droit international. Toute action positive ne doit pas être considérée comme une discrimination.

Article 23

Est incorporé dans le titre VIII du Livre II du Code pénal, le Chapitre V intitulé: «Crimes contre la dignité humaine», le même qui comprend les dispositions suivantes:

"Article 281 bis

Racisme

I. Quiconque, arbitrairement et illégalement, restreint, annule, compromet ou entrave l'exercice des droits individuels ou collectifs pour des motifs fondés sur la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, l'ascendance, l'appartenance à des nations et des peuples indigènes d'origine paysanne ou afro-bolivienne, ou dans l'usage de leurs vêtements ou de leur langue particulière, sera passible d'un emprisonnement de trois à sept ans.

Article 281 ter

Discrimination

Quiconque, arbitrairement et illégalement, gêne, restreint, entrave, compromet ou entrave l'exercice des droits individuels et collectifs pour des motifs fondés sur le sexe, l'âge, le sexe, l'orientation sexuelle et l'identité sexuelle, l'identité culturelle, l'appartenance familiale, la nationalité, la citoyenneté, la langue, la croyance religieuse, l'idéologie, politique ou philosophique, l'état matrimonial, la condition économique ou sociale, la maladie, le type de profession, le degré d'instruction, les aptitudes différentes ou une déficience physique, intellectuelle ou sensorielle, l'état de grossesse, l'origine régionale, l'apparence physique et les vêtements sera passible d'un emprisonnement de un à cinq ans."


 

Ley de Derechos de la Madre Tierra
Ley No 071
Ley de 21 de Diciembre de 2010

Artículo 2.

Principios.


Los principios, de obligatorio cumplimiento, que rigen la presente ley son:

6. Interculturalidad. El ejercicio de los derechos de la Madre Tierra requiere del reconocimiento, recuperación, respeto, protección, y diálogo de la diversidad de sentires, valores, saberes, conocimientos, prácticas, habilidades, trascendencias, transformaciones, ciencias, tecnologías y normas, de todas las culturas del mundo que buscan convivir en armonía con la naturaleza.

Artículo 4.

Sistemas de vida.


Son comunidades complejas y dinámicas de plantas, animales, micro organismos y otros seres y su entorno, donde interactúan comunidades humanas y el resto de la naturaleza como una unidad funcional, bajo la influencia de factores climáticos, fisiográficos y geológicos, así como de las prácticas productivas, y la diversidad cultural de las bolivianas y los bolivianos, y las cosmovisiones las naciones y pueblos indígena originarios campesinos, las comunidades interculturales y afrobolivianas.

Artículo 8.

Obligaciones del Estado Plurinacional.

El Estado Plurinacional, en todos sus niveles y ámbitos territoriales, y a través de todas sus autoridades e instituciones, tiene las siguientes obligaciones:

1. Desarrollar políticas públicas, y acciones sistemáticas de prevención, alerta temprana, protección, precaución, para evitar que las actividades humanas conduzcan a la extinción de poblaciones de seres, la alteración de los ciclos y procesos que garantizan la vida, o la destrucción de sistemas de vida, que incluyen los sistemas culturales que son parte de la Madre Tierra.

Loi sur les droits de la Mère-Terre
La loi no 071
Loi du 21 décembre 2010

Article 2

Principes

Les principes, d'application obligatoire, qui régissent la présente loi sont les suivants:

6. Interculturalisme. L'exercice des droits de la Mère-Terre exige la reconnaissance, la récupération, le respect, la protection et le dialogue sur la diversité des sentiments, des valeurs, des connaissances, des savoirs, des pratiques, des habiletés, des transcendances, des transformations, des sciences, des technologies et des normes, de toutes les cultures du monde, qui cherchent à vivre en harmonie avec la nature.

Article 4

Modes de vie


Elles sont complexes et dynamiques ces communautés de plantes, d'animaux, de micro-organismes et d'autres êtres dans leur environnement, qui interagissent avec les communautés humaines et dans le reste de la nature comme une unité fonctionnelle, sous l'influence des facteurs climatiques, physiographiques et géologiques ainsi que par des pratiques productives et la diversité culturelle des Boliviens, les visions du monde venant des nations et des peuples indigènes d'origine paysanne, des communautés interculturelles et afro-boliviennes.

Article 8

Obligations de l'État plurinational

L'État plurinational, à tous ses niveaux et domaines territoriaux, et par l'intermédiaire de toutes ses autorités et institutions, est tenu aux obligations suivantes:

1. Élaborer des politiques publiques et des actions systématiques de prévention, d'avertissement précoces, de protection et de précaution afin d'éviter que les activités humaines conduisent à l'extinction des êtres vivants, à la perturbation des cycles et des processus qui garantissent la vie ou qui entraînent la destruction des modes de vie, y compris les systèmes culturels qui font partie de la Mère-Terre.



 

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