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République de Panama

Panama

Lois diverses à portée linguistique

 

1) Constitution de 1972
2) Code civil (1916)
3) Loi générale sur les sociétés anonymes (1927)
4) Code du travail (1971)
5) Loi n° 1 du 3 février 1994 sur la législation du travail (1994)
6) Loi n° 3 du 17 mai adoptant le Code de la famille (1994 )
7) Loi n° 8 du 14 juin favorisant les activités touristiques dans la république de Panama ( 1994)
8) Décret exécutif n° 94 du 25 mai 1998 créant l'unité de coordination technique pour la mise en œuvre des programmes spéciaux dans les régions indigènes
9) Règlement de la loi n° 20 du 26 juin 2000
10) Loi n° 36 du 19 juillet favorisant l'industrie cinématographique et audiovisuelle, et édictant toute autre disposition (2007)
11) Décret exécutif n° 52 du 30 avril 2008
12) Code judiciaire (2010)

Constitución Política de la República de Panamá de 1972

Reformada por los Actos Reformatorios de 1978 y por el Acto Constitucional de 1983

Artículo 7.

El español es el idioma oficial de la República.

Artículo 10.

Pueden solicitar la nacionalidad panameña por naturalización:

1) Los extranjeros con 5 años consecutivos de residencia en el territorio de la República si, después de haber alcanzado su mayoría de edad, declaran su voluntad de naturalizarse, renuncian expresamente a su nacionalidad de origen o a la que tengan y comprueban que poseen el idioma español y conocimientos básicos de geografía, historia y organización política panameña.

2) Los extranjeros con tres años consecutivos de residencia en el territorio de la República que tengan hijos nacidos en ésta de padre o madre panameños o cónyuge de nacionalidad panameña, si hacen la declaración y presentan la comprobación de que trata el aparte anterior.

3) Los nacionales por nacimiento, de España o de un Estado latinoamericano, si llenan los mismos requisitos que en su país de origen se exigen a los panameños para naturalizarse.

Artículo 78

El Estado velará por la defensa, difusión y pureza del idioma español.

Artículo 84

Las lenguas aborígenes serán objeto de especial estudio, conservación y divulgación y el Estado promoverá programas de alfabetización bilingüe en las comunidades indígenas.

Artículo 86

El Estado reconoce y respeta la identidad étnica de las comunidades indígenas nacionales, realizará programas tendientes a desarrollar los valores materiales, sociales y espirituales propios de cada uno de sus culturas y creará una institución para el estudio, conservación, divulgación de las mismas y de sus lenguas, así como la promoción del desarrollo integral de dichos grupos humanos.

Artículo 96

La educación se impartirá en el idioma oficial, pero por motivos de interés público la Ley podrá permitir que en algunos planteles ésta se imparta también en idioma extranjero.

La enseñanza de la historia de Panamá y de la educación cívica será dictada por panameños.

Artículo 104

El Estado desarrollará programas de educación y promoción para grupos indígenas ya que poseen patrones culturales propios, a fin de lograr su participación activa en la función ciudadana.

Constitution politique de la république de Panama de 1972

Modifiée par les lois de modification de 1978 et la loi constitutionnelle de 1983

Article 7

L'espagnol est la langue officielle de la République.

Article 10

Peuvent demander à être naturalisés panaméens:

1) Les étrangers qui ont résidé cinq ans consécutifs sur le territoire de la République si, une fois majeurs, ils déclarent leur volonté de se faire naturaliser, renoncent expressément à leur nationalité d'origine ou à tout autre, et font preuve qu'ils possèdent la langue espagnole et des connaissances élémentaires sur la géographie, l'histoire et l'organisation politique panaméennes;

2) Les étrangers qui ont séjourné trois années consécutives sur un territoire de la République et qui ont des enfants nés de père panaméen ou de mère panaméenne ou qui ont un conjoint de nationalité panaméenne, s'ils font la déclaration et fournissent la preuve mentionnée à l'alinéa précédent;

3) Les nationaux de naissance d'Espagne ou d'un État latino-américain, s'ils remplissent les mêmes conditions que celles qui sont exigées des Panaméens dans ces pays pour les naturaliser.

Article 78

L'État veille à la défense, à la diffusion et à la pureté de la langue espagnole.

Article 84

Les langues aborigènes doivent faire l'objet d’études spéciales, de préservation et de développement, et l'État doit encourager les programmes d'alphabétisation bilingue dans les communautés indigènes.

Article 86

L'État reconnaît et respecte l'identité ethnique des communautés indigènes nationales; il développe des programmes tendant à développer les valeurs matérielles, sociales et spirituelles propres de chacune de leurs cultures et crée une institution pour l'étude, la préservation et la diffusion de ces dernières et de leurs langues, ainsi que la promotion du développement intégral de ces groupes humains.

Article 96

L'éducation doit être dispensée dans la langue officielle, mais pour des motifs d'intérêt public la loi peut permettre que, dans quelques établissements, celle-ci soit aussi dispensée dans une langue étrangère.

L'enseignement de l'histoire de Panama et de l'éducation civique doit être dispensé par des Panaméens.

Article 104

Afin d'assurer leur participation active dans leur rôle de citoyens, l’État doit élaborer des programmes d’éducation et de promotion pour les groupes indigènes, car ils possèdent des modèles culturels particuliers.


 

Código civil

Ley N° 2 de 22 de agosto de 1916

Publicada en la Gaceta Oficial N° 2.404 de 22 de agosto de 1916

Artículo 713.

No pueden ser testigos en los testamentos:

3. Los ciegos y los totalmente sordos o mudos;

4. Los que no entiendan el idioma del testador, si éste no sabe el castellano y testa en su idioma;

Artículo 1746

Cuando el idioma de los otorgantes o del alguno de ellos no sea el castellano, el Notario deberá preguntarles si entienden dicho idioma. Si respondieren negativamente, la escritura deberá otorgarse con intervención de un intérprete official o de uno ad hoc nombrado por el Notario, so pena de nulidad.

Si se respondiere afirmativamente, se dejarà constancia de ello y la escritura no podrá anularse aunque después se pruebe que los otorgantes o uno de ellos no conocían el castellano.

Artículo 1747.

Será nulo el instrumento otorgado sin que el Notario haga constar que hizo la pregunta de que trata el Artículo anterior, cuando resultare que los otorgantes o uno de ellos no conocían el castellano.

Code civil (1916)

Loi N° 2 de du 22 août 1916

Publiée dans le Journal officiel no 2.404 du 22 août 1916

Articles 713

Ne peuvent être témoins dans les testaments :

3. les aveugles et ceux qui sont totalement sourds ou muets;

4. ceux qui ne comprennent pas la langue du testateur, si celui-ci ignore le castillan et témoigne dans sa langue;

Article 1746

Lorsque la langue du signataire ou de l'un d'eux n'est pas le castillan, le notaire doit demander s'ils comprennent cette langue. S'ils répondent négativement, le document doit être accepté avec l'intervention d'un interprète officiel ou d'un interprète ad hoc nommé par le notaire, sous peine de nullité.

S'ils répondent de manière affirmative, cela doit être déclaré avec certitude et le document ne peut être annulé, même s'il est prouvé plus tard que les signataires ou l'un d'eux ignoraient le castillan.

Article 1747

Est considéré comme nul un document signé sans que le notaire n'ait attesté qu'il a posé la question prévue à l'article précédent, si cela s'avère que les signataires ou l'un d'eux ignoraient le castillan.


 

Ley General de Sociedades Anónimas

Ley No. 32 del 26 febrero de 1927

(Gaceta Oficial No. 5067 del 16 de marzo 1927)

Artículo 2.

Las personas que deseen constituir una sociedad anónima suscribirán un pacto social, que deberá contener:

1. Los nombres y domicilios de cada uno de los suscritores del pacto social;

2. El nombre de la sociedad, que no será igual o parecido al de otra sociedad preexistente de tal manera que se preste a confusión;

La denominación incluirá una palabra, frase o abreviación que indique que es una sociedad anónima y que la distinga de una persona natural o de una sociedad de otra naturaleza.

El nombre de la sociedad anónima podrá expresarse en cualquier idioma;

Artículo 3.

El pacto social podrá verificarse en cualquier parte, dentro o fuera de la República, y en cualquier idioma.

Artículo 5.

Si el pacto social no estuviere contenido en escritura pública deberá ser protocolizado en una Notaria de la República.

Si dicho documento hubiera sido otrogado fuera de la República deberá, para protocolización, ser previamente autorizado por un Cónsul panameño, o en defecto de este por el de una nacion amiga. Y si estuviere en idioma que no sea el castellano deberá ser protocolizado junto con su traducción autorizada por un interprete oficial o público de la República.

Loi générale sur les sociétés anonymes

Loi no 32 du 26 février 1927

(Journal officiel no 5067 du 16 mars 1927)

Article 2

Les personnes désirant constituer une société anonyme doivent souscrire à un contrat social, qui implique:

1. Les noms et adresses de chacun des souscripteurs du pacte social ;

2. Le nom de la société, qui ne sera pas identique ou similaire à une autre entreprise existante de façon à prêter à confusion ;

La dénomination doit contenir un mot, une expression ou une abréviation indiquant qu'il s'agit d'une société anonyme la distinguant d'une personne physique ou d'une société d'une autre nature.

Le nom de la société peut-être être désigné dans n'importe quelle langue.

Article 3

Le contrat social peut être vérifié en totalité ou en partie, à l'intérieur ou à l'extérieur de la République, et dans n'importe quelle langue.

Article 5

Si le contrat social n'apparaît pas dans un acte public, il doit figurer dans un document notarié d'un bureau de la République.

Si le document a déjà été octroyé à l'extérieur de la République, il doit pour être officialisé avoir été préalablement autorisé par un consul panaméen, ou à défaut avoir été autorisé par une nation amie. Et si le document est rédigé dans une autre langue que le castillan, il doit être officialisé et accompagné d'une traduction autorisé par un interprète officiel ou assermenté de la République.

 

Código de Trabajo (1971)

Artículo 11.

En ninguna e empresa lugar o centro de trabajo podrá darse a los trabajadores de hablar hispana órdenes, instrucciones o disposiciones relativas al trabajo en idioma distinto al español.

Code du travail (1971)

Article 11

Dans aucune entreprise ni milieu de travail il ne peut être ordonné aux travailleurs hispanophones de recevoir des ordres, des instructions ou des directives concernant le travail dans une autre langue que l'espagnol.

Ley 1 del 3 de febrero de 1994 Legislación Laboral)

Articulo 44

Los permisos y concesiones de aprovechamiento forestal, en áreas de comarcas o reservas y comunidades indígenas serán autorizadas por el INRENARE, conjuntamente con los Congresos indígenas respectivos, previo estudio de un plan de manejo científico.

Loi n° 1 du 3 février 1994 sur la législation du travail

Article 44

Les autorisations et les concessions d'utilisation forestière, dans les comarcas ou réserves et communautés indigènes seront autorisées par l'INRENARE, conjointement avec les Congrès indigènes respectifs, et avec l’étude préalable d'un plan d’élaboration scientifique.


 

Ley Nu. 3 De 17 de mayo de 1994 "Por la Cual se Aprueba
el Código de la Familia"

Artículo 817.

Además de las garantías procesales que la Constitución, las leyes y los convenios internacionales reconocen a la persona humana, en su condición de tal, el menor autor o partícipe de un acto infractor gozará de las siguientes:

1. Derecho a que se determine la verdad de los cargos que se le formulen;

2. Derecho a un procedimiento dinámico, breve, ágil y expedito;

3. Posibilidad de recibir el auxilio de un intérprete y a recibir las comunicaciones y notificaciones en un idioma o lenguaje que le sea comprensible, cuando no hable el oficial;

4. Recepción de pruebas de descargo en cualquier etapa del proceso; y derecho al principio de contradictorio;

5. Información directa de la naturaleza de los cargos que se le atribuyen en lenguaje comprensible a su edad o de acuerdo a su deficiencia, de conformidad con el Artículo 517 de este Código;

Artículo 517.

Se entiende por discapacitado toda persona que sufre cualquier restricción o impedimento del funcionamiento de una actividad, ocasionado por una deficiencia en la forma o dentro del ámbito considerado normal por el ser humano; correspondiéndole al Estado establecer una coordinación intersectorial e interinstitucional que garantice su desarrollo integral y su inserción al medio social.

Las discapacidades se clasifican de acuerdo a:

1. Deficiencias intelectuales y otras deficiencias sicológicas (retardo mental, disturbios emocionales y enfermos mentales);

2. Deficiencias del lenguaje;

3. Deficiencias del órgano de la audición;

4. Deficiencias del órgano de la visión;

5. Deficiencias de los músculos esqueléticos; y

6. Deficiencias por desfiguraciones.
 

Loi no 3 du 17 mai 1994 adoptant le Code de la famille

Article 817

En plus des garanties de procédure que la Constitution, les lois et les conventions internationales reconnaissent à la personne humaine en tant que tel, l'auteur mineur ou complice d'un acte de contrefaçon pourra bénéficier de ce qui suit :

1. Le droit à la détermination de la véracité des accusations qui lui sont adressées;

2. Le droit à une procédure dynamique, courte, souple et rapide ;

3. La possibilité de recevoir l'aide d'un interprète et de recevoir des communications et des avis dans une langue ou un langage qu'il comprend s'il ne parle pas le langue officielle ;

4. La réception de la preuve de la défense à tout stade de la procédure et le droit au principe de la réfutation;

5. L'information directe de la nature des accusations qui sont portées contre lui, dans un langage compréhensible pour son âge ou en fonction de ses déficiences, conformément aux dispositions de l'article 517 du présent code.

Article 517

Une personne handicapée est définie comme toute personne qui souffre d'une restriction ou d'un empêchement du fonctionnement d'une activité, causée par une carence dans la forme ou dans un domaine considéré comme normal de l'être humain ; il revient à l'État d'établir une coordination intersectorielle et inter-institutionnelle pour assurer un développement intégral et une insertion dans le milieu social.

Les incapacités sont classées en fonction :

1. des déficiences Intellectuelles et autres déficiences psychologiques (arriération mentale, troubles émotionnels et maladies mentales) ;

2. des déficiences du langage ;

3. des déficiences de l'organe de l'audition ;

4. des déficiences de l'organe de la vision ;

5. des déficiences des muscles squelettiques ; et

6. des déficiences par défiguration.

Ley No. 8 De 14 de junio de 1994 "Por la cual se promueven las actividades turísticas en la República de Panamá"

Artículo 4.

Para los efectos de esta Ley, se entiende por oferta turística, toda actividad comercial que tenga por objeto estimular la permanencia del turista en el país, así como el fomento del turismo interno.

Para los efectos de esta Ley se definen las empresas de turismo así:

[...]

Centro de Convenciones: Instalación adecuada y equipada para la realización de conferencias, reuniones y eventos tecnológicos, culturales y turísticos, con facilidades de personal de oficina y para traducciones simultáneas en varios idiomas, habilitados para realizar en forma conjunta varios eventos.

Loi no 8 du 14 juin 1994 favorisant les activités touristiques
dans la république de Panama

Article 4

Aux fins de la présente loi, «offre touristique» désigne toute activité commerciale ayant pour objet de stimuler le séjour des touristes dans le pays, ainsi que de la promotion du tourisme intérieur.

Pour les fins de la présente loi, les entreprises touristiques sont ainsi définies:

[...]

Centre des congrès : installation adéquate et équipée pour la tenue de conférences, de réunions et d'événements technologiques, culturels et touristiques, avec des facilités en personnel de bureau et de traduction simultanée en plusieurs langues, et habilitée pour tenir simultanément plusieurs événements.

Decreto Ejecutivo n° 94 del 25 de mayo de 1998 por medio del cual se crea la Unidad de Coordinación Técnica para la Ejecución de los Programas Especiales en las Areas Indígenas

Articulo 1

Créase la Unidad de Coordinación Técnica para la Ejecución de los Programas Especiales en las Areas Indígenas.

Articulo 5

Los objetivos de la Unidad Técnica serán los siguientes:

1. Desarrollar e implementar la Educación Bilingue Intercultural en las comunidades dentro del Sistema Educativo Nacional.

2. Incorporar al Plan de Modernización de la Educación Panameña los planes y programas educativos utilizados en las áreas indígenas y proporcionar a estos una óptima calidad en el servicio educativo;

3. Establecer los planes y programas de Educación Bilingue Intercultural para la población indígena;

4. Coadyuvar a la formación de los recursos humanos indígenas necesarios para la Educación Bilingue Intercultural.

5. Promover el desarrollo y difusión de las lenguas y las culturas indígenas del país;

6. Contribuir a la promoción integral de la población indígena del pais.

Articulo 6

Las funciones de la Unidad Técnica serán las siguientes:

1. Establecer lineamientos y definir estrategias por seguir en la investigación, planeamiento, supervisión, seguimiento y evaluación del Programa de Educación Bilingüe Intercultural para la población indígena;

2. Orientar y evaluar et desarrollo del Programa de Educación Bilingüe Intercultural;

3.Programar y coordinar la edición de textos y materiales de apoyo para la Educación Bilingüe Intercultural;

4. Programar y coordinar acciones de formación y perfeccionamiento de personal indígenas, que pueda asumir funciones en el Programa de Educación Bilingüe Intercultural;

5. Coordinar la ayuda national y extranjera para el desarrollo de la Educación Bilingüe Intercultural, la formación y perfeccionamiento de personal en aquellas áreas de especialización relacionada con los objetivos y tareas de este programa;

6. Servir de enlace entre el Ministerio de Educación y todas aquellas instituciones nationales y extranjeras, personas naturales y juridicas, cuyas acciones o intereses tengan relación con el desarrollo educativo de las áreas indígenas;

7. Establecer criterios y metodologías para seguir en los ajustes de todas las estrategias requeridas para el desarrollo de la Educación Bilingüe Intercultural;

8. Diseñar, elaborar textos, guías pedagógicas, recursos didácticos y otros materiales de apoyo para la Educación Bilingüe Intercultural.

Articulo 7.

La ejecución de los Programas de Educación Bilingüe Intercultural que desarrolle la Unidad de Coordinación Técnica, estará a cargo de las Direcciones Regionales de Educación, en donde se lleva a cabo cada programa.

Articulo 8.

La Unidad de Coordinación podrá gestionar, con el apoyo de las Direcciones Nacionales, los recursos financieros, humanos, materiales y de cooperación internacional para garantizar la ejecución de la Educación Bilingüe Intercultural en el Sistema Educativo Nacional.

Articulo 9.

Este Decreto empezará a regir a partir de su promulgación y deroga cualquier disposición sobre la materia que le sea contraria.

Décret exécutif no 94 du 25 mai 1998 créant l'unité de coordination technique pour la mise en œuvre des programmes spéciaux
dans les régions indigènes

Article 1er

Est créée l'Unité de coordination technique pour la mise en œuvre des programmes spéciaux dans les régions indigènes.

Article 5

Les objectifs de l'unité technique sont les suivants :

1. Développer et mettre en œuvre l'éducation interculturelle bilingue dans les communautés au sein du système d'éducation national.

2. Incorporer au plan de modernisation de l'éducation panaméenne les programmes pédagogiques utilisés dans les régions indigènes et leur assurer une qualité optimale du service pédagogique ;

3. Élaborer des plans et des programmes d'éducation interculturelle bilingue pour les populations indigènes ;

4. Contribuer à la formation des ressources humaines indigènes pour l'éducation interculturelle bilingue.

5. Promouvoir le développement et la diffusion des langues et des cultures indigènes du pays ;

6. Contribuer à la promotion intégrale de la population indigène du pays.

Article 6

Les fonctions de l'unité technique sont les suivantes :

1. Fixer les lignes directrices et définir des stratégies pour poursuivre dans la recherche, la planification, la supervision un suivi et une évaluation du programme d'éducation interculturelle bilingue destiné aux populations indigènes ;

2. Orienter et évaluer et développement du programme d'éducation interculturelle bilingue ;

3. Planifier et coordonner l'édition de textes et de documents de soutien pour l'éducation interculturelle bilingue ;

4. Planifier et coordonner les activités de formation et de perfectionnement du personnel indigène, afin qu'il puisse assumer des fonctions dans le programme d'éducation interculturelle bilingue;

5. Coordonner l'aide nationale et étrangère pour le développement de l'éducation interculturelle bilingue, la formation et le perfectionnement du personnel dans les domaines de spécialisation reliés aux objectifs et aux obligations de ce programme ;

6. Assurer la liaison entre le ministère de l'Éducation et toutes les institutions nationales et étrangères, les personnes physiques et morales, dont les activités et les intérêts sont reliés au développement scolaire des régions indigènes ;

7. Établir des critères et des méthodes pour poursuivre dans les ajustements de toutes les stratégies nécessaires pour le développement de l'éducation interculturelle bilingue ;

8. Concevoir, élaborer des textes, des guides pédagogiques, des ressources didactiques et d'autres documents de soutien pour l'éducation interculturelle bilingue et ressources d'enseignement.

Article 7

La mise en œuvre des programmes d'éducation interculturelle bilingue, que développe l'unité de coordination technique, est aux frais des directions régionales de l'éducation, où s'effectue chaque programme.

Article 8

L'Unité de coordination peut gérer, avec l'appui des directions nationales, les ressources financières, humaines, matérielles et la coopération internationale, afin d'assurer la mise en œuvre de l'éducation interculturelle bilingue dans le système d'éducation national.

Article 9

Le présent décret entre en vigueur au moment de sa promulgation et abroge toute disposition contraire en la matière.

Reglamentación de la Ley N° 20, de 26 de Junio de 2000

Ministerio Comercio et Industrias

Decreto Ejecutivo N° 12 de 20 de Marzo de 2001

Artículo 7.

El reglamento de uso del Derecho Colectivo se presentará en un formato que para tal fin confeccionarán las Oficinas de Registro y en el se señalará y adjuntará, lo siguiente:

1. El o los pueblos indígenas que solicita(n) el registro de sus conocimientos tradicionales u objetos susceptibles de ser registrados.

2. El o los Congreso(s) General(es) o Autoridad(es) tradicional(es) indígena(s) que presenta la solicitud de registro.

3. El Derecho Colectivo indígena que se solicita registrar. Para identificarlo deberá utilizarse el nombre y contenido en lengua indígena, con la traducción inmediata al idioma español.

Règlement de la loi no 20 du 26 juin 2000

Ministère du Commerce et de l'Industrie

Décret exécutif no 12 du 20 mars 2001

Article 7

Le règlement régissant l'usage des droits collectifs doit être présenté dans un format qui, pour cette fin, établit des bureaux d'enregistrement et dans lesquels seront recensés et accompagnés les éléments suivants:

1. Les peuples indigènes qui demandent d'enregistrer leurs savoirs traditionnels ou les objets susceptibles d'être enregistrés.

2. Les Congrès généraux ou les autorités traditionnelles indigènes qui ont présenté une demande d'enregistrement.

3. Les droits collectifs indigènes qui demandent un enregistrement. Pour les identifier, le nom et le contenu doivent être employés dans une langue indigène, avec une traduction immédiate en espagnol.


 

Ley No. 36 de 19 de julio de 2007 Que fomenta la industria cinematográfica y audiovisual y dicta otra disposición

Artículo 2.

Para los efectos de esta Ley y sus reglamentaciones, los siguientes términos se entenderán así:

15. Doblaje. Procedimiento técnico por el que se traduce oralmente el idioma original de un filme a otra lengua, incorporando dicha traducción a la banda sonora de la obra cinematográfica o audiovisual.

32. Subtitulaje. Procedimiento técnico que consiste en sobreimponer sobre la imagen textos traducidos del idioma hablado en el filme a otra lengua.

Artículo 6.

Se considera obra cinematográfica o audiovisual nacional la que reúna las siguientes condiciones:

1. Que el productor o la empresa productora de la película sea de nacionalidad panameña.

2. Que, por lo menos, el cincuenta y un por ciento (51%) de las personas integrantes de los equipos técnicos y artísticos que participen en su elaboración, tales como los actores, los directores de producción, de fotografía, de sonido, de edición, de decorados y de vestuarios, sean panameños.

3. Que la película se realice, preferentemente, en su versión original en idioma español o en algunas de las lenguas indígenas que se hablan en la República de Panamá.

4. Que el rodaje, salvo exigencias del guion, se realice en territorio de la República de Panamá.

Loi no 36 du 19 juillet 2007 favorisant l'industrie cinématographique et audiovisuelle, et édictant toute autre disposition

Article 2

Aux fins de la présente loi et de son règlement d'application, les termes suivants doivent être interprétés ainsi :

15. Doublage. Procédé technique de traduction par voie orale à partir de la langue originale d'un film dans une autre langue, en incorporant cette traduction dans la trame sonore de l'œuvre cinématographique ou audiovisuelle.

32. Sous-titrage. Procédé technique qui consiste à la surimpression sur l'image de textes traduits de la langue parlée dans le film dans une autre langue.

Article 6

Est considérée comme une œuvre cinématographique ou audiovisuelle nationale celle qui répond aux conditions suivantes :

1. Que le producteur ou l'entreprise productrice du film soit de nationalité panaméenne.

2. Qu'au moins cinquante et un pour cent (51 %) des personnes membres des équipes techniques et artistiques qui participent à son élaboration, comme les acteurs, les directeurs de production, de la photographie, du son, du montage, des décors et des costumes, soient panaméennes.

3. Que le film soit réalisé de préférence dans sa version originale en espagnol ou dans certaines des langues indigènes parlées dans la république de Panama.

4. Que le tournage, sauf pour les besoins du script, soit effectuée sur le territoire de la république de Panama.

Decreto Ejecutivo No. 52 de 30 de abril de 2008

Artículo 44.

Uso de la Palabra Banco.

Únicamente los bancos autorizados mediante las licencias bancarias correspondientes, expedidas por la Comisión Bancaria Nacional o la Superintendencia, según sea el caso, podrán utilizar la palabra Banco o sus derivados, en cualquier idioma, ya sea en su nombre, razón social, denominación comercial, descripción, membretes, facturas, papel de cartas, avisos, anuncios o en cualquier otro medio o en cualquier otra forma que indique o pueda inducir a pensar que ejercen o se dedican al negocio de banca. Se excluyen de esta norma, las instituciones o agrupaciones de carácter nacional que se dediquen exclusivamente a actividades de tipo humanitario o caritativo, las entidades estatales que se dediquen a efectuar préstamos sectoriales de interés social y los organismos multilaterales o internacionales reconocidos por la República de Panamá.

Artículo 49.

Permiso Temporal.


Cumplidos los requisitos establecidos para la solicitud de licencia, el Superintendente emitirá un permiso temporal, con el único fin de que el solicitante pueda inscribir en el Registro Público de Panamá su pacto social utilizando la palabra Banco o cualquiera de sus derivados, en cualquier idioma, mientras se tramita la obtención de la licencia definitiva.

El permiso temporal se concederá por un término de noventa días.

Artículo 202.

Nulidad de Cláusulas Contractuales.


El alcance y la interpretación del artículo 74 de la Ley 45 de 2007, será el siguiente:

[...]

3) No se considerarán nulos los contratos bancarios redactados en idioma distinto del español, siempre que así lo solicite el usuario del servicio bancario y no se trate de documento público. Igualmente se permitirá la redacción de un contrato bancario en idioma distinto al español en aquellos casos en que la naturaleza internacional del contrato así lo exija.

Décret exécutif no 52 du 30 avril 2008

Article 44

Utilisation du mot «banque»

Seules les banques agréées par les licences bancaires correspondantes, émises par la Commission bancaire nationale ou la Surintendance, le cas échéant, peuvent utiliser le mot «banque» ou ses dérivés, dans n'importe quelle langue, soit son nom, sa raison sociale, sa dénomination commerciale, sa description, ses en-têtes de lettres, ses factures, ses papiers à lettres, ses avis, ses affiches ou par tout autre moyen ou de toute autre manière indiquant ou donnant à penser qu'ils s'agit d'entreprises engagées dans les opérations bancaires. Sont exclus de cette règle les institutions ou les groupes à caractère national exclusivement engagés dans les activités de type humanitaire ou caritatives, ou des entités de l'État qui se livrent à des prêts sectoriels d'intérêt national et des organismes multilatéraux ou internationaux reconnus par la république du Panama.

Article 49

Permis temporaire

Dans le respect des exigences relatives à la demande de permis, le surintendant doit émettre un permis temporaire, à la seule fin que le requérant peut inscrire dans le Registre public de Panama son incorporation en utilisant le mot «banque» ou l'un de ses dérivés, dans n'importe quelle langue, dans l'attente d'obtenir un permis définitif.

Le permis temporaire est octroyé pour une durée de quatre-vingt-dix jours.

Article 202

Nullité des clauses contractuelles

Le champ d'application et l'interprétation de l'article 74 de la loi 45 de 2007 sont les suivantes :

[...]

3) Sont considérés comme nuls les contrats bancaires rédigés dans une autre langue que l'espagnol, pourvu que le bénéficiaire de service le sollicite et qu'il ne s'agisse pas d'un document public. Ainsi, la rédaction d'un contrat bancaire est autorisée dans une autre langue que l'espagnol dans les cas où le caractère international du contrat l'exige.


 

Código Judicial de la República de Panamá (2010)

Artículo 492.

Siempre que hubiere que verificar una diligencia cualquiera en la que haya de intervenir alguna persona que no hable el idioma español, el juez designará a un intérprete oficial o a uno ad hoc nombrado por él, quien deberá firmar la diligencia.

Artículo 951.

Cuando haya de declarar una persona que no entienda el idioma español o un sordomudo, el juez le nombrará un intérprete, a quien se le exigirá juramento de desempeñar fielmente el cargo.

Artículo 2012.

El imputado que no entienda el idioma español, declarará por medio de un intérprete, quien será previamente juramentado.

Artículo 2117.

Los testigos serán examinados por separado ante el funcionario de instrucción, su secretario y las partes que estuvieren presentes, pudiendo estas últimas interrogarlos o repreguntarlos. Los que no hablaren el idioma español serán interrogados por medio de intérprete.

Artículo 2253.

Los testigos que no conozcan el idioma español para expresarse, declararán mediante intérprete idóneo y los testimonios de los mudos, sordos, sordomudos y ciegos se recibirán de acuerdo con los métodos adecuados o científicos para estos casos.

Artículo 2323.

Están exentos de servir como jurados:

17. Los que no conozcan el idioma español;

Code judiciaire de la République de Panama (2010)

Article 492

Chaque fois qu'il faut effectuer une poursuite quelconque dans laquelle doit intervenir une personne
qui ne parle pas l'espagnol, le juge doit désigner un interprète officiel ou un interprète ad hoc nommé par lui-même, qui devra confirmer la poursuite.

Article 951

Lorsqu'il y aura à déclarer qu'
une personne ne comprend pas l'espagnol ou est sourde-muette, le juge doit désigner interprète, dont il est exigé de prêter serment qu'il exercera fidèlement ses fonctions.

Article 2012

L'accusé qui ne comprend pas l'espagnol doit faire ses déclarations par l'intermédiaire d'un interprète, lequel sera préalablement assermenté.

Article 2117

Les témoins sont examinés séparément par le juge d'instruction, son secrétaire et les parties présentes, lesquels peuvent les interroger ou les examiner.
Ceux qui ne parlent pas l'espagnol sont interrogés par l'intermédiaire d'un interprète

Article 2253

Les témoins qui ne connaissent pas l'espagnol pour s'exprimer font leurs déclarations par l'intermédiaire d'interprète approprié et les témoignages des muets, des sourds, des sourds-muets et des aveugles sont acceptés en conformité avec les méthodes adéquates ou scientifiques pour ces cas.

Article 2323

Sont exemptés de servir comme jurés :

17. Ceux qui ne connaissent pas la langue espagnole ;



 

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