La Turquie moderne
de 1920 et de 1923

Traité de Sèvres de 1920 (non ratifié) Traité de Lausanne de 1923 (ratifié)

Le traité de Sèvres (voir le texte) prévoyait un contrôle du territoire de l'Anatolie par l'Italie, la France et la Grande-Bretagne. Il attribuait à la Grèce la Thrace orientale (Edime) et Smyrne (Izmir) à l'ouest, ainsi que les îles du Dodécanèse. À l'est, les provinces ottomanes de Van, de Bitlis, d'Ézéroum et de Trézibonde revenaient à l'Arménie, tout en assignant un territoire pour un éventuel Kurdistan au sud de l'Arménie.

Toute la Mésopotamie arabe, y compris le vilayet de Mossoul, demeurait sous le contrôle de la France (mandat français en Syrie) et de la Grande-Bretagne (mandat britannique en Irak, en Jordanie et en Palestine).

Le traité de Lausanne (voir le texte) reconnaissait les frontières de la Turquie moderne, qui renonçait à ses anciennes provinces arabes de la Mésopotamie et accordait aux Britanniques la possession de Chypre et à l'Italie les îles du Dodécanèse. En revanche, la Turquie récupérait les anciens territoires perdus lors du traité de Sèvres (1920): à l'ouest, la Thrace orientale et la région de Smyrne (Izmir), à l'est les provinces ottomanes de Van, de Bitlis, d'Erzuroum et de Trézibonde, mais perdait le vilayet de Mossoul au profit des Britanniques et de l'Irak. On ne faisait plus aucune allusion au territoire promis pour le Kurdistan.

En 1939, la France allait céder à la Turquie le sandjak d'Alexandrette (Antioche), devenu en 1938 la "République du Hatay".

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