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Charte de la langue française Version désuète de 1977 |
TITRE II: L'OFFICIALISATION LINGUISTIQUE, LA TOPONYMIE ET LA FRANCISATION CHAPITRE I
Interprétation
Abrogé 1977, c. 5, a. 99; 2002, c. 28, a.12. CHAPITRE II L'officialisation linguistique Article 100 Abrogé. 1977, c. 5, a. 100; 1993, c. 40, a. 40 ; 1997, c. 24, a. 8; 2002, c. 28, a.14. Article 101 Abrogé. 1977, c. 5, a. 101 ; 1997, c. 24, a. 9; 2002, c. 28, a.14. Article 102 Abrogé. 1977, c. 5, a. 102; 1978, c. 15, a. 140; 1983, c. 55, a. 161; 2002, c. 28, a.14. Article 103 Abrogé. 1977, c. 5, a. 103; 1978, c. 15, a. 133, a. 140; 1983, c. 55, a. 16; 2002, c. 28, a.14.. Article 104 Abrogé. 1977, c. 5, a. 104; 2002, c. 28, a.14. Article 105 Abrogé. 1977, c. 5, a. 105; 1997, c. 24, a. 10; 2002, c. 28, a.14. Article 106 Abrogé. 1977, c. 5, a. 106; 1999, c. 40, a. 4; 2002, c. 28, a.14.. Article 106.1 Abrogé. 1997, c. 24, a. 11; 2002, c. 28, a.14. Article 107 Abrogé. 1977, c. 5, a. 107; 2002, c. 28, a.14. Article 108 Abrogé. 1977, c. 5, a. 108; 2002, c. 28, a.14. Article 109 Abrogé. 1977, c. 5, a. 109; 2002, c. 28, a.14. Article 110 Abrogé.
1977, c. 5, a. 110 ; 1996, c. 2, a. 113; 2002, c. 28, a.14. Article 111 Abrogé. 1977, c. 5, a. 111; 2002, c. 28, a.14. Article 112 Abrogé. 1977, c.5, a. 112; 1993, c. 40, a. 41; 1997; c. 24, a. 12; 2002, c. 28, a.14. Article 113 Abrogé. 1977, c. 5, a. 113; 1993, c. 40, a. 42; 2002, c. 28, a.14. Article 114 Abrogé. 1977, c. 5, a. 114; 1985, c. 30, a. 24; 1992, c. 68, a. 157; 1993, c. 40, a. 43; 1997, c. 24, a. 13; 2000, c. 57, a. 1; 2002, c. 28, a.14.. Article 115 Abrogé. 1977, c. 5, a. 115; 2002, c. 28, a.14. Article 116 Les ministères et organismes de l'Administration peuvent instituer des comités linguistiques, dont ils déterminent la composition et le fonctionnement. Ces comités relèvent, dans le domaine qui leur est attribué, les lacunes terminologiques ainsi que les termes et expressions qui font difficulté. Ils indiquent au Comité d'officialisation linguistique les termes et expressions qu'ils préconisent. Ce dernier peut les soumettre à l'Office québécois de la langue française pour une normalisation ou une recommandation. À défaut pour un ministère ou un organisme d'instituer un comité linguistique, l'Office peut, sur proposition du Comité d'officialisation linguistique, lui demander officiellement de le faire. 1977, c. 5, a. 116; 1997, c. 24, a. 14; 2002, c. 28, a.15. Article 116.1 L'Office québécois de la langue française peut, sur proposition du Comité d'officialisation linguistique, recommander ou normaliser des termes et expressions. Il en assure la diffusion, notamment en les publiant à la Gazette officielle du Québec. Article 117 Remplacé. 1977, c. 5, a. 117 ; 1997, c. 24, a. 14. Article 118 Dès la publication à la Gazette officielle du Québec des termes et expressions normalisés par l'Office, leur emploi devient obligatoire dans les textes, les documents et l'affichage émanant de l'Administration ainsi que dans les contrats auxquels elle est partie, dans les ouvrages d'enseignement, de formation ou de recherche publiés en français au Québec et approuvés par le ministre de l'Éducation. 1977, c. 5, a. 118; 1983, c. 56, a. 24; 1985, c. 21, a. 20; 1988, c. 41, a. 88; 1993, c. 51, a. 18; 1994, c. 16, a. 50. Articles 118.1-118.5 Abrogés. 1993, c. 40, a. 44; 1997, c. 24, a. 15. Article 119 Abrogé. 1977, c. 5, a. 119; 2002, c. 28, a.17. Article 120 Abrogé. 1977, c. 5, a. 120; 2002, c. 28, a.17. Article 121 Abrogé. 1977, c. 5, a. 121; 2002, c. 28, a.17. CHAPITRE III La Commission de toponymie Article 122 Une Commission de toponymie est instituée et rattachée administrativement à l'Office québécois de la langue française. 1977, c. 5, a. 122; 2002, c.28, a. 34. Article 123 La Commission est composée de sept membres, dont un président, nommés par le gouvernement pour au plus cinq ans. Le gouvernement fixe la rémunération et détermine les avantages sociaux et les autres conditions de travail des membres de la Commission. 1977, c. 5, a. 123; 1983, c. 56, a 25; 1993, c. 40, a. 45. Article 123.1 Les membres de la Commission demeurent en fonction malgré l'expiration de leur mandat tant qu'ils n'ont pas été nommés à nouveau ou remplacés. 1983, c. 56, a. 25. Article 124 La Commission a compétence pour proposer au gouvernement les critères de choix et les règles d'écriture de tous les noms de lieux et pour attribuer en dernier ressort des noms aux lieux qui n'en ont pas encore aussi bien que pour approuver tout changement de nom de lieu. Le gouvernement peut établir, par règlement, les critères de choix de noms de lieux, les règles d'écriture à respecter en matière de toponymie et la méthode à suivre pour dénommer des lieux et en faire approuver la dénomination. 1977, c. 5, a. 124; 1993, c. 40, a. 46. Article 125 La Commission doit :
1977, c. 5, a. 125; 1993, c. 40, a. 47. Article 126 La Commission peut :
1977, c. 5, a. 126; 1993, c. 40, a. 48 ; 1996, c. 2, a. 114. Article 127 Les noms approuvés par la Commission au cours de l'année doivent faire l'objet de publication au moins une fois l'an à la Gazette officielle du Québec . 1977, c. 5, a. 127. Article 128 Dès la publication à la Gazette officielle du Québec des noms choisis ou approuvés par la Commission, leur emploi devient obligatoire dans les textes et documents de l'Administration et des organismes parapublics, dans la signalisation routière, dans l'affichage public ainsi que dans les ouvrages d'enseignement, de formation ou de recherche publiés au Québec et approuvés par le ministre de l'Éducation. 1977, c. 5, a. 128; 1985, c. 21, a. 21; 1988, c. 41, a. 88; 1993, c. 51, a. 19; 1994, c. 16, a. 50. CHAPITRE IV La francisation de l'Administration Article 129 Les organismes de l'Administration qui ont besoin d'un délai pour se conformer à certaines dispositions de la loi ou pour assurer la généralisation de l'utilisation du français dans leurs domaines doivent adopter le plus tôt possible un programme de francisation sous le contrôle et avec l'aide de l'Office. (1977, c. 5, a. 129.) Article 130 Les programmes de francisation doivent tenir compte de la situation des personnes qui sont près de la retraite ou qui ont de longs états de service au sein de l'Administration. (1977, c. 5, a. 130.) Article 131 Un organisme de l'Administration doit, au plus tard 180 jours après le début de ses activités, présenter à l'Office un rapport comprenant une analyse de sa situation linguistique et un exposé des mesures qu'il a prises et qu'il entend prendre pour se conformer à la présente loi. L'Office détermine la forme de ce rapport et les informations qu'il doit fournir. (1977, c. 5, a. 131; 1983, c. 56, a. 26.) Article 132 Si l'Office juge insuffisantes les mesures prises ou envisagées, il doit donner aux intéressés l'occasion de présenter leurs observations et se faire communiquer les documents et renseignements qu'il estime indispensables. Il prescrit au besoin les correctifs appropriés. Un organisme qui refuse d'appliquer les correctifs commet une infraction. 1977, c. 5, a. 132; 1997, c. 43, a. 152. Article 133 Pour une période d'un an au plus, l'Office peut dispenser de l'application de toute disposition de la présente loi un service ou organisme de l'Administration qui lui en fait la demande, s'il est satisfait des mesures prises par ledit service ou organisme pour atteindre les objectifs prévus par la présente loi et par les règlements. (1977, c. 5, a. 133.) Article 134 Abrogé. (1977, c. 5, a. 134: 1983, c. 56, a. 27; 1992, c. 61, a. 99.)
La francisation des entreprises
Article 135
Le présent chapitre s'applique à toute
entreprise, y compris les entreprises d'utilité publique. 1977, c. 5, a. 135; 1993, c. 40, a. 49. Article
136 L'entreprise employant cent personnes ou plus doit instituer
un comité de francisation composé d'au moins six personnes. Le comité de francisation procède à l'analyse linguistique de
l'entreprise et en fait rapport à la direction de l'entreprise pour transmission
à l'Office. S'il y a lieu, il élabore le programme de francisation de
l'entreprise et en surveille l'application. Il doit, lorsqu'un certificat de
francisation est délivré à l'entreprise, veiller à ce que l'utilisation du
français demeure généralisée à tous les niveaux de l'entreprise selon les termes
de l'article 141. Le comité de francisation peut créer des sous-comités pour
l'assister dans l'exécution de ses tâches. Le comité de francisation doit se réunir au moins une fois
tous les six mois. 1977, c. 5, a. 136; 1983, c. 56, a. 28; 1993, c. 40, a. 49. Article
137 La moitié des membres du comité de francisation et de tout
sous-comité doivent représenter les travailleurs de l'entreprise. Ces représentants sont désignés par l'association de salariés
représentant la majorité des travailleurs ou, si plusieurs associations de
salariés représentent ensemble la majorité des travailleurs, ces dernières
désignent, par entente, ces représentants. À défaut d'une telle entente ou dans
tout autre cas, les représentants sont élus par l'ensemble des travailleurs de
l'entreprise, suivant les modalités déterminées par la direction de
l'entreprise. Les représentants des travailleurs sont désignés pour une
période d'au plus deux ans. Toutefois, leur mandat peut être renouvelé. 1977, c. 5, a. 137; 1983, c. 56, a. 29; 1993, c. 40, a. 49;
2002, c. 28, a. 18. Article
137.1 Les représentants des travailleurs qui sont membres du comité
ou d'un sous-comité peuvent, sans perte de salaire, s'absenter de leur travail
le temps nécessaire pour participer aux réunions du comité ou d'un sous-comité
ainsi que pour effectuer toute tâche requise par le comité ou le sous-comité.
Ils sont alors réputés être au travail et doivent être rémunérés au taux normal. Il est interdit à un employeur de ne pas rémunérer, de
congédier, de mettre à pied, de rétrograder ou de déplacer un travailleur pour
la seule raison qu'il a participé aux réunions du comité ou d'un sous-comité ou
effectué des tâches pour eux. Un travailleur qui se croit victime d'une mesure interdite en
vertu du deuxième alinéa peut exercer les droits prévus au deuxième ou troisième
aliéna de l'article 45, selon le cas. 2002, c. 28, a. 19. Article
138 L'entreprise fournit à l'Office la liste des membres du comité
de francisation et de chaque sous-comité ainsi que toute modification à cette
liste. 1977, c. 5, a. 138; 1993, c. 40, a. 49. Article
138.1 Remplacé. 1983, c. 56, a. 30; 1993, c. 40, a. 49. Article
139 L'entreprise qui, durant une période de six mois, emploie
cinquante personnes ou plus doit, dans les six mois de la fin de cette période,
s'inscrire auprès de l'Office. Elle doit, à cet effet, informer l'Office du
nombre de personnes qu'elle emploie et lui fournir des renseignements généraux
sur sa structure juridique et fonctionnelle et sur la nature de ses activités. L'Office délivre à cette entreprise une attestation
d'inscription. Dans les six mois de la date de délivrance de cette
attestation d'inscription, l'entreprise transmet à l'Office une analyse de sa
situation linguistique. 1977, c. 5, a. 139; 1983, c. 56, a. 31; 1993, c. 40, a. 49;
2002, c. 28, a. 20. Article
140 Si l'Office estime, après examen de l'analyse de la situation
linguistique de l'entreprise, que l'utilisation du français est généralisée à
tous les niveaux de celle-ci selon les termes de l'article 141, il lui délivre
un certificat de francisation. Toutefois, si l'Office estime que l'utilisation du français
n'est pas généralisée à tous les niveaux de l'entreprise, il avise l'entreprise
qu'elle doit adopter un programme de francisation. Il peut en outre, dans le cas
d'une entreprise visée par l'article 139, ordonner la création d'un comité de
francisation composé de quatre ou six membres; les articles 136 à 138 sont alors
applicables, compte tenu des adaptations nécessaires. Le programme de francisation doit être transmis à l'Office
dans les six mois de la date de réception de l'avis. Il est soumis à son
approbation. 1977, c. 5, a. 140; 1983, c. 56, a. 32; 1993, c. 40, a. 49 ;
2002, c. 28, a.21. Article
141 Les programmes de francisation ont pour but la généralisation
de l'utilisation du français à tous les niveaux de l'entreprise, par : 1o la connaissance de la langue officielle chez les
dirigeants, les membres des ordres professionnels et les autres membres du
personnel; 2o l'augmentation, s'il y a lieu, à tous les
niveaux de l'entreprise, y compris au sein du conseil d'administration, du
nombre de personnes ayant une bonne connaissance de la langue française de
manière à en assurer l'utilisation généralisée; 3o l'utilisation du français comme langue du
travail et des communications internes; 4o l'utilisation du français dans les documents de
travail de l'entreprise, notamment dans les manuels et les catalogues; 5o l'utilisation du français dans les
communications avec l'Administration, la clientèle, les fournisseurs, le public
et les actionnaires sauf, dans ce dernier cas, s'il s'agit d'une société fermée
au sens de la Loi sur les valeurs mobilières (chapitre V-1.1); 6o l'utilisation d'une terminologie française; 7o l'utilisation du français dans l'affichage
public et la publicité commerciale; 8o une politique d'embauche, de promotion et de
mutation appropriée; 9o l'utilisation du français dans les technologies
de l'information. 1977, c. 5, a. 141; 1993, c. 40, a. 49. Article
142 Les programmes de francisation doivent tenir compte : 1o de la situation des personnes qui sont près de
la retraite ou qui ont de longs états de service au sein de l'entreprise; 2o des relations de l'entreprise avec l'étranger; 3o du cas particulier des sièges et des centres de
recherche établis au Québec par des entreprises dont l'activité s'étend hors du
Québec; 4o dans les entreprises produisant des biens
culturels à contenu linguistique, de la situation particulière des unités de
production dont le travail est directement relié à ce contenu linguistique. 5o du secteur d'activité de l'entreprise 1977, c. 5, a. 142; 1993, c. 40, a. 49; 2002, c. 28, a. 22. Article
143 Après avoir approuvé le programme de francisation d'une
entreprise, l'Office lui délivre une attestation d'application d'un tel
programme. L'entreprise doit se conformer aux éléments et aux étapes
prévus dans son programme et tenir son personnel informé de son application. Elle doit, en outre, remettre à l'Office des rapports sur la
mise en œuvre de son programme, tous les vingt-quatre mois, dans le cas où
l'entreprise emploie moins de cent personnes, et tous les douze mois, dans le
cas où elle emploie cent personnes ou plus. 1977, c. 5, a. 143; 1983, c. 56, a. 33; 1993, c. 40, a. 49. Article
144 L'application des programmes de francisation à l'intérieur des
sièges et des centres de recherche peut faire l'objet d'ententes particulières
avec l'Office afin de permettre l'utilisation d'une autre langue que le français
comme langue de fonctionnement. Ces ententes sont valables pour une période d'au
plus 5 ans, renouvelable. Le gouvernement détermine, par règlement, dans quels cas, dans
quelles conditions et suivant quelles modalités un siège et un centre de
recherche peuvent bénéficier d'une telle entente. Ce règlement peut déterminer
les matières sur lesquelles certaines dispositions de ces ententes doivent
porter. Tant qu'une telle entente est en vigueur, le siège ou le
centre de recherche est réputé respecter les dispositions du présent chapitre. 1977, c. 5, a. 144; 1983, c. 56, a. 34; 1993, c. 40, a. 49;
2002, c. 28, a.23. Article
144.1 Remplacé. 1983, c. 56, a. 34; 1993, c. 40, a. 49. Article
145 Lorsque l'entreprise a terminé l'application de son programme
de francisation et que l'Office estime que l'utilisation du français est
généralisée à tous les niveaux de l'entreprise selon les termes de
l'article 141, il lui délivre un certificat de francisation. 1977, c. 5, a. 145; 1993, c. 40, a. 49. Article
146 Toute entreprise qui possède un certificat de francisation
délivré par l'Office a l'obligation de s'assurer que l'utilisation du français y
demeure généralisée à tous les niveaux selon les termes de l'article 141. Elle doit remettre à l'Office, à tous les trois ans, un
rapport sur l'évolution de l'utilisation du français dans l'entreprise. 1977, c. 5, a. 146; 1983, c. 56, a. 35; 1993, c. 40, a. 49. Article
147 L'Office peut refuser, suspendre ou annuler une attestation
d'application d'un programme de francisation ou un certificat de francisation
d'une entreprise si cette dernière ne respecte pas ou ne respecte plus les
obligations qui lui sont imposées par la présente loi ou les règlements adoptés
en vertu de celle-ci. Avant de prendre sa décision, l'Office peut recevoir les
observations de toute personne intéressée sur la situation de l'entreprise en
cause. 1977, c. 5, a. 147; 1983, c. 56, a. 36; 1993, c. 40, a. 49. Article
148 Le gouvernement détermine, par règlement, la procédure de
délivrance, de suspension ou d'annulation d'une attestation d'application d'un
programme de francisation et d'un certificat de francisation. Cette procédure
peut varier selon les catégories d'entreprises qu'il établit. Il détermine également, par règlement, la procédure à suivre
par toute personne intéressée à faire des observations en vertu du deuxième
alinéa de l'article 147. 1977, c. 5, a. 148; 1983, c. 56, a. 37; 1993, c. 40, a. 49. Article
149 Remplacé. 1977, c. 5, a. 149; 1993, c. 40, a. 49. Article
150 Remplacé. 1977, c. 5, a. 150; 1983, c. 56, a. 38; 1993, c. 40, a. 49. Article
151 Avec l'approbation du ministre responsable de l'application de
la présente loi, l'Office peut, à condition d'en publier avis à la Gazette
officielle du Québec, exiger d'une entreprise employant moins de cinquante
personnes qu'elle procède à l'analyse de sa situation linguistique, à
l'élaboration et à l'application d'un programme de francisation. Si une telle entreprise a besoin d'un délai pour se conformer
à certaines dispositions de la présente loi ou d'un règlement adopté en vertu de
celle-ci, elle peut demander l'aide de l'Office et conclure avec lui une entente
particulière. Dans le cadre d'une telle entente, l'Office peut, pour la période
qu'il détermine, exempter cette entreprise de l'application de toute disposition
de la présente loi ou d'un règlement adopté en vertu de celle-ci. L'Office doit, chaque année, faire rapport au ministre des
mesures prises par les entreprises et des exemptions accordées. 1977, c. 5, a. 151; 1993, c. 40, a. 50; 2002, c. 28, a.24. Article
151.1 Commet une infraction et est passible des peines prévues à
l'article 205 l'entreprise qui ne respecte pas les obligations qui lui sont
imposées en vertu des articles 136 à 146 et 151 dans le cadre du processus de
francisation qui lui est applicable. 1997, c. 24, a. 16. Article
152 Abrogé. 1977, c. 5, a. 152; 1993, c. 40, a. 51. Article
153 L'Office peut, pour la période qu'il détermine, exempter une
entreprise de l'application de toute disposition de la présente loi ou d'un
règlement: a) lorsqu'il délivre une attestation d'inscription ou un
certificat de francisation; ou b ) lorsqu'un programme de francisation approuvé par l'Office
est en cours d'application dans une entreprise. L'Office avise le ministre de toute exemption ainsi accordée. 1977, c. 5, a. 153; 1983, c. 56, a. 39; 1993, c. 40, a. 52. Article
154 Les renseignements généraux, l'analyse de la situation
linguistique et les rapports prévus par le présent chapitre doivent être
produits sur les formulaires et questionnaires fournis par l'Office. 1977, c. 5, a. 154; 1983, c. 56, a. 40; 1993, c. 40, a. 53. Article
154.1 Remplacé. 1983, c. 56, a. 40; 1993, c. 40, a. 53. Article
155 Remplacé. 1977, c. 5, a. 155; 1978, c. 18, a. 24; 1978, c. 15, a. 140;
1983, c. 56, a 41; 1983, c. 55, a. 161; 1993, c. 40, a. 53. Articles
155.1. à
155.4 Remplacés. 1983, c. 56, a. 41; 1993, c. 40, a. 53. Article
156 Remplacé. 1977, c. 5, a. 156; 1993, c. 40, a. 53. |