en Autriche, nº 84/2013
en Autriche, nº 84/2013
|
Autriche
Loi
fédérale sur le statut juridique des
groupes ethniques
en Autriche, nº 84/2013
1976-2013 |
La présente version française de la Loi sur les groupes ethniques (ou souvent traduite par Loi sur les minorités) de l'Autriche est une traduction de l'allemand de la Volksgruppengesetz (Volk = «peuple»; gruppen = «groupes»; gesetz = «loi»; d'où mot à mot «Loi sur les groupes ethniques»). Cette loi a été publiée dans le «Bulletin des lois fédérales», soit la Bundesgesetzblatt (BGBL) sous le n° 396/1976, en date du 5 août 1976, NR: GP XIV RV 217 AB 299 p. 30 BR:AB 1557 p. 354.
Cependant, la loi été modifiée à quelques reprises, la dernière en date est celle de 2013 (BGBL I n° 84/2013). La traduction est de Jacques Leclerc et elle n'a qu'une valeur informative. Certains articles plus techniques de la loi n'ont pas été traduits: les articles 5, 6, 11, 24 (5-6-7). On peut trouver la version originale de 1976 en cliquant ici, s.v.p.
Bundesgesetz über die
Rechtsstellung der Volksgruppen in Österreich Ursprüngliche version geändert 2013 ABSCHNITT I Allgemeine Bestimmungen Artikel 1. 1) Die Volksgruppen in Österreich und ihre Angehörigen genießen den Schutz der Gesetze; die Erhaltung der Volksgruppen und die Sicherung ihres Bestandes sind gewährleistet. Ihre Sprache und ihr Volkstum sind zu achten. 2) Volksgruppen im Sinne dieses Bundesgesetzes sind die in Teilen des Bundesgebietes wohnhaften und beheimateten Gruppen österreichischer Staatsbürger mit nichtdeutscher Muttersprache und eigenem Volkstum. 3) Das Bekenntnis zu einer Volksgruppe ist frei. Keinem Volksgruppenangehörigen darf durch die Ausübung oder Nichtausübung der ihm als solchem zustehenden Rechte ein Nachteil erwachsen. Keine Person ist verpflichtet, ihre Zugehörigkeit zu einer Volksgruppe nachzuweisen. Artikel 2. Die Volksgruppen, für die ein Volksgruppenbeirat eingerichtet wird, sowie die Zahl der ihm angehörenden Mitglieder sind durch Verordnung der Bundesregierung im Einvernehmen mit dem Hauptausschuss des Nationalrates nach Anhörung der in Betracht kommenden Landesregierung festzulegen. |
Loi fédérale sur le
statut juridique des groupes
ethniques en Autriche Traduction française de la version de 2013 SECTION I
Dispositions générales 1) En Autriche, les groupes ethniques et leurs membres sont protégés par la loi; la préservation des groupes ethniques et la sauvegarde de leur existence sont assurées. Leur langue et leurs traditions doivent être respectées. 2) Les groupes ethniques au sens de la présente loi fédérale sont les groupes de citoyens autrichiens résidant dans des parties du territoire fédéral et ayant une autre langue que l'allemand comme langue maternelle et possédant leur propre nationalité. 3) Tout ressortissant est libre de décider de son appartenance à une minorité; l'exercice ou le non-exercice des droits qui reviennent aux ressortissants appartenant à une minorité n'entraîne aucun préjudice. Les ressortissants autrichiens appartenant à une minorité n'ont pas l'obligation de prouver leur appartenance à la minorité en question.Article 2
Les groupes
ethniques pour lesquels un
comité consultatif de groupe
ethnique est constitué, ainsi
que le nombre de membres qui en
font partie, sont fixés par
décret du gouvernement fédéral
en accord avec le comité
principal du Conseil national
après consultation du
gouvernement de l'État
compétent.
|
ABSCHNITT II Volksgruppenbeiräte Artikel 3. 1) Zur Beratung der Bundesregierung und der Bundesminister in Volksgruppenangelegenheiten sind beim Bundeskanzleramt Volksgruppenbeiräte einzurichten. Sie haben das kulturelle, soziale und wirtschaftliche Gesamtinteresse der Volksgruppen zu wahren und zu vertreten und sind insbesondere vor Erlassung von Rechtsvorschriften und zu allgemeinen Planungen auf dem Gebiet des Förderungswesens, die Interessen der Volksgruppen berühren, unter Setzung einer angemessenen Frist zu hören. Die Volksgruppenbeiräte können auch Vorschläge zur Verbesserung der Lage der Volksgruppen und ihrer Angehörigen erstatten. 2) Die Volksgruppenbeiräte dienen auch zur Beratung der Landesregierungen, wenn sie von diesen dazu aufgefordert werden. 3) Die Anzahl der Mitglieder jedes Volksgruppenbeirates ist unter Bedachtnahme auf die Anzahl der Angehörigen der Volksgruppe so festzusetzen, dass eine angemessene Vertretung der politischen und weltanschaulichen Meinungen in dieser Volksgruppe möglich ist. Artikel 4. 1) Die Mitglieder der Volksgruppenbeiräte werden von der Bundesregierung nach vorheriger Anhörung der in Betracht kommenden Landesregierungen für die Dauer von vier Jahren bestellt. Die Bundesregierung hat hiebei darauf Bedacht zu nehmen, dass die in der betreffenden Volksgruppe wesentlichen politischen und weltanschaulichen Meinungen entsprechend vertreten sind. Die in Betracht kommenden Vereinigungen nach Abs. 2 Z 2 sind im Verfahren zur Bestellung der Mitglieder der Volksgruppenbeiräte zu hören und können gegen die Bestellung wegen Rechtswidrigkeit Beschwerde beim Bundesverwaltungsgericht und Revision beim Verwaltungsgerichtshof erheben. 2) Zu Mitgliedern eines Volksgruppenbeirates können nur Personen bestellt werden, die erwarten lassen, dass sie sich für die Interessen der Volksgruppe und die Ziele dieses Bundesgesetzes einsetzen, zum Nationalrat wählbar sind und die:
3) Der Volksgruppenbeirat ist so zusammenzusetzen, dass die Hälfte der Mitglieder dem Personenkreis nach Abs. 2 Z 2 angehört. 4) Das Amt eines Mitgliedes eines Volksgruppenbeirates ist ein Ehrenamt; die Mitglieder haben Anspruch auf Ersatz der Reisekosten, der Bundesbeamten der Reisegebührenstufe 5 gebührt, und auf ein angemessenes Sitzungsgeld für jeden Tag der Teilnahme an einer Sitzung des Volksgruppenbeirates, das vom Bundeskanzler durch Verordnung festzusetzen ist. 5) Jede im Hauptausschuß des Nationalrates vertretene Partei hat das Recht, einen Vertreter in die Volksgruppenbeiräte zu entsenden. Dieser nimmt an den Beratungen, nicht jedoch an den Abstimmungen teil. Artikel 5. [...] Artikel 6 [...] Artikel 7 Zur Behandlung von Fragen, die mehrere Volksgruppen gemeinsam betreffen, können die in Frage kommenden Volksgruppenbeiräte auf Einladung des Bundeskanzlers zu gemeinsamen Sitzungen zusammentreten. Der Bundeskanzler hat zu solchen Sitzungen binnen zwei Wochen einzuladen, wenn es von einem Volksgruppenbeirat verlangt wird. Im übrigen ist auf diese Sitzungen § 5 sinngemäß mit der Maßgabe anzuwenden, dass der Vorsitz abwechselnd von den Vorsitzenden der jeweils beteiligten Volksgruppenbeiräte auszuüben ist. |
SECTION
II Conseils consultatifs des groupes ethniques Article 3 1) Sur l'avis du gouvernement fédéral et des ministres fédéraux en matière de groupes ethniques, la Chancellerie fédérale doit créer des conseils consultatifs sur les groupes ethniques. Ils doivent défendre et défendre les intérêts culturels, sociaux et économiques des minorités nationales et, en particulier, ils doivent prendre connaissance des lois et des projets généraux dans le domaine de la promotion des intérêts des groupes ethniques, dans des délais raisonnables. Les conseils de circonscription peuvent également faire des propositions pour améliorer la situation des groupes ethniques et de leurs familles. 2) Les conseils consultatifs sur les groupes ethniques servent également de conseillers auprès des gouvernements provinciaux chaque fois que leur rôle leur est demandé. 3) Le nombre de membres de chaque conseil consultatif d'un groupe ethnique est déterminé en fonction du nombre de membres du groupe ethnique afin de permettre une représentation adéquate des opinions politiques et idéologiques de ce groupe ethnique. Article 4 1) Les membres des comités consultatifs des groupes ethniques sont nommés par le gouvernement fédéral après audition préalable des gouvernements provinciaux respectifs pour une durée de quatre ans. À cette fin, le gouvernement fédéral tiendra compte du fait que les opinions politiques essentielles et les points de vue sur la vie du groupe ethnique concerné sont représentés en conséquence. Les associations admissibles en vertu de l'alinéa 2 du paragraphe 2 sont entendues lors de la procédure de nomination des membres des conseils consultatifs des groupes ethniques et peuvent former un recours pour irrégularité contre une nomination auprès du Tribunal administratif fédéral et sa révision devant le Tribunal administratif suprême. 2) Seules des personnes peuvent être désignées membres d'un conseil consultatif d'ethnie, lequel peut être appelé à défendre les intérêts d'un groupe ethnique et les objectifs de la présente loi fédérale, sont admissibles au Conseil national et :
3) Le Conseil consultatif des groupes ethniques est composé de manière à ce que la moitié des membres soient membres du groupe de personnes visé à l’alinéa 1 du paragraphe 2.
4) La fonction de membre d'un conseil consultatif d'ethnie est une fonction honorifique; les membres ont droit au remboursement des frais de voyage dus aux fonctionnaires fédéraux du niveau de frais de voyage de niveau 5, ainsi qu'à un droit de présence raisonnable pour chaque journée de participation à une réunion du Conseil consultatif sur les groupes ethniques, à fixer par ordonnance du chancelier fédéral. 5) Toute partie représentée au comité principal du Conseil national a le droit d'envoyer un représentant aux conseils consultatifs des groupes ethniques. Il participe aux délibérations, mais n'a pas le droit de vote. Article 5 [...]
Article 6 [...]
Afin de traiter ensemble des problèmes concernant plusieurs groupes ethniques, les membres admissibles des conseils consultatifs des groupes nationaux peuvent se réunir à l'invitation du chancelier fédéral pour des sessions conjointes. Le chancelier fédéral doit inviter à ces réunions dans un délai de deux semaines si un conseil consultatif le demande. Sinon, l'article 5 s’applique à ces réunions, une fois effectués les changements nécessaires, à la condition que la présidence soit exercée à tour de rôle par les présidents des conseils consultatifs respectifs.
|
ABSCHNITT III Volksgruppenförderung Artikel 8. 1) Der Bund hat – unbeschadet allgemeiner Förderungsmaßnahmen – Maßnahmen und Vorhaben, die der Erhaltung und Sicherung des Bestandes der Volksgruppen, ihres Volkstums sowie ihrer Eigenschaften und Rechte dienen, zu fördern. 2) Der Bund hat interkulturelle Projekte, die dem Zusammenleben der Volksgruppen dienen, zu fördern. 3) Der Bundesminister für Finanzen hat unter Berücksichtigung der Lage des Bundeshaushaltes und der Ziele des Abs. 1 in dem der Bundesregierung vorzulegenden Entwurf des jährlichen Bundesvoranschlages einen angemessenen Betrag für Förderungszwecke aufzunehmen, und zwar getrennt für Leistungen nach § 9 Abs. 1 und Leistungen nach § 9 Abs. 5. Artikel 9 1) Die Förderung kann
2) Leistungen gemäß Abs. 1 Z 1 sind Vereinen, Stiftungen und Fonds, die ihrem Zweck nach der Erhaltung und Sicherung einer Volksgruppe, ihres besonderen Volkstums sowie ihrer Eigenschaften und Rechte dienen (Volksgruppenorganisationen), für bestimmte Vorhaben zu gewähren, die geeignet sind, zur Verwirklichung dieser Zwecke beizutragen. 3) Den Volksgruppenorganisationen sind hinsichtlich der Anwendung des Abs. 2 Kirchen und Religionsgemeinschaften sowie deren Einrichtungen gleichzuhalten. 4) Leistungen gemäß Abs. 1 können Volksgruppenorganisationen auch zur Erfüllung ihrer Aufgaben gewährt werden. 5) Leistungen gemäß Abs. 1 können auch Gebietskörperschaften für Maßnahmen gewährt werden, die zur Durchführung der Abschnitte IV und V notwendig sind und die Leistungskraft der betreffenden Gebietskörperschaft übersteigen. 6) Der Bund ist unter der Voraussetzung der Gegenseitigkeit verpflichtet, die Gebietskörperschaften, von denen eine Förderung desselben Vorhabens erwartet werden kann, über die von ihm in Aussicht genommenen Förderungsmaßnahmen nach diesem Bundesgesetz in Kenntnis zu setzen. 7) Die Bundesregierung hat dem Nationalrat jährlich über die auf Grund dieses Abschnittes getroffenen Maßnahmen zu berichten. Artikel 10. 1) Der zuständige Volksgruppenbeirat hat spätestens bis zum 1. Mai jeden Jahres der Bundesregierung einen Plan über die wünschenswerten Förderungsmaßnahmen im Sinne des § 8 Abs. 1 einschließlich einer Aufstellung des damit verbundenen finanziellen Aufwandes für das folgende Kalenderjahr vorzulegen. 2) Der zuständige Volksgruppenbeirat hat dem Bundeskanzler bis zum 15. März jeden Jahres unter Bedachtnahme auf den gemäß Abs. 1 erstellten Plan Vorschläge für die Verwendung der für dieses Kalenderjahr im Bundesfinanzgesetz vorgesehenen Förderungsmittel zu erstatten. Artikel 11. [...] |
SECTION III Soutien financier aux groupes ethniques Article 8 1) Indépendamment des mesures générales de soutien financier, la Fédération accorde un soutien financier à des activités et projets destinés à la préservation et à la sauvegarde des groupes ethniques, de leurs traditions, de leurs caractéristiques et de leurs droits. 2) La Fédération soutiendra les projets interculturels au service de la coexistence des groupes ethniques. 3) En tenant compte de l'état du budget fédéral et des objectifs du paragraphe 1, le ministre fédéral des Finances inclut dans le projet de budget annuel présenté au gouvernement fédéral un montant approprié aux fins de la capitalisation subdivisé en prestations en vertu du paragraphe 1 de l'article 9 et des prestations en vertu du paragraphe 5 de l'article 9.
Article 9
1) Le soutien financier peut consister :
2) Les avantages prévus à l'alinéa 1 du paragraphe précédent sont accordés aux associations, aux fondations et aux fonds dont le but est de préserver et de sauvegarder un groupe ethnique, ses traditions particulières, ses caractéristiques et ses droits (organisations de groupes ethniques) pour certains projets spécifiques qui contribuent à la réalisation de ces objectifs. 3) En ce qui concerne l'application du paragraphe 2, les églises et les dénominations religieuses, ainsi que leurs installations, doivent être considérées comme équivalentes à des institutions de groupes ethniques. 4) Les avantages visés au paragraphe 1 peuvent également être accordés aux organisations des groupes ethniques pour la réalisation de leurs objectifs. 5) Les avantages visés au paragraphe 1 peuvent également être accordés aux collectivités locales pour des mesures nécessaires à la mise en œuvre des sections IV et V et dépassant les capacités de la collectivité locale concernée. 6) Sur la base de la réciprocité, le gouvernement fédéral est tenu d'informer les autorités locales susceptibles de soutenir le même projet par des mesures de soutien envisagées en vertu de la présente loi fédérale. 7) Chaque année, le gouvernement fédéral rend compte au Conseil national des mesures prises en vertu de la présente section. Article 10 1) Au plus tard le 1er mai de chaque année, le conseil consultatif des groupes ethniques soumet au gouvernement fédéral un plan précisant les mesures de soutien souhaitables au sens du paragraphe 1 de l'article, y compris un relevé des frais financiers couvrant les année civile suivante. 2) Au plus tard le 15 mars de chaque année, le comité consultatif des groupes ethniques respectif doit soumettre au chancelier fédéral, en tenant compte du plan élaboré en vertu du paragraphe 1, des propositions relatives à l'utilisation des fonds de soutien prévus dans la loi sur les finances fédérale pour les projets concernant cette année civile. Article 11 [...] |
ABSCHNITT IV Topographische Bezeichnungen Artikel 12 1) (Verfassungsbestimmung) Im Bereich der in der Anlage 1 bezeichneten Gebietsteile sind Bezeichnungen und Aufschriften topographischer Natur, die von Gebietskörperschaften oder von sonstigen Körperschaften und Anstalten des öffentlichen Rechts angebracht werden, unter Verwendung der in der Anlage 1 festgelegten Namen in deutscher Sprache und in der Sprache der in Betracht kommenden Volksgruppen zu verfassen. 2) (Verfassungsbestimmung) Die Verpflichtung gemäß Abs. 1 gilt für die Hinweiszeichen „Ortstafel“ und „Ortsende“, aber auch für sonstige Hinweisschilder im Bereich der in der Anlage 1 bezeichneten Gebietsteile, mit denen auf von der Anlage 1 erfasste Gebietsteile hingewiesen wird. Im Bereich der in der Anlage 1 unter II. bezeichneten Gebietsteile, in denen keine Hinweiszeichen „Ortstafel“ und „Ortsende“ anzubringen sind, sind von den Bürgermeistern jedenfalls Ortsbezeichnungstafeln anzubringen. Die Bezeichnungen in der Sprache der Volksgruppen sind in der gleichen Form und Größe anzubringen wie die Bezeichnungen in deutscher Sprache. 3) (Verfassungsbestimmung) Die zuständigen Organe sind verpflichtet, die Bezeichnungen und Aufschriften topographischer Natur gemäß Abs. 1 und 2 ohne unnötigen Aufschub anzubringen. 4) Topographische Bezeichnungen, die nur in der Sprache einer Volksgruppe bestehen, sind von Gebietskörperschaften unverändert zu verwenden. |
SECTION IV Noms topographiques Article 12 1) (Disposition constitutionnelle) Les dénominations et signes de caractère topographique créés par les autorités territoriales ou par d'autres personnes morales et institutions de droit public dans la partie du territoire visée à l'annexe 1 sont libellés en langue allemande et dans les langues des groupes ethniques concernés, en utilisant les noms mentionnés à l'annexe 1. 2) (Disposition constitutionnelle) L’obligation prévue au paragraphe 1 s’applique aux enseignes désignant le début du territoire d’un lieu («enseignes d’entrée de localité»: "Ortstafel") et la fin du territoire d’un lieu («enseignes de sortie de localité»: "Ortsende"), mais également à d'autres panneaux de signalisation directionnels dans la zone des parties de territoire mentionnées à l'annexe 1, qui désignent les parties de territoire comprises dans l'annexe 1. Dans la zone des parties de territoire visées à l'article II de l'annexe 1, dans lesquels aucun panneau indiquant le début et la fin du territoire d'un lieu ne doit être créé, les maires doivent, en tout état de cause, installer des panneaux de nom de lieu. Les noms dans les langues des groupes ethniques doivent être imprimés dans les mêmes formes et dimensions que les noms en langue allemande. 3) (Disposition constitutionnelle) Les organismes compétents sont tenus d’apposer sans délai les noms et les panneaux à caractère topographique conformément aux paragraphes 1 et 2. 4) Les noms topographiques existant uniquement dans la langue d'un groupe ethnique doivent être utilisés par les autorités territoriales tels quels sans être modifiés. |
ABSCHNITT V Amtssprache Artikel 13. 1) (Verfassungsbestimmung) Die Träger der in der Anlage 2 bezeichneten Behörden und Dienststellen haben sicherzustellen, dass im Verkehr mit der jeweiligen Behörde und Dienststelle die kroatische, slowenische oder ungarische Sprache nach Maßgabe der Bestimmungen dieses Abschnittes zusätzlich zur deutschen Sprache als Amtssprache verwendet werden kann. 2) Im Verkehr mit einer Behörde oder Dienststelle im Sinne des Abs. 1 kann sich jedermann der Sprache der Volksgruppe bedienen. Niemand darf sich jedoch einer ihrem Zwecke nach sofort durchzuführenden Amtshandlung eines von Amts wegen einschreitenden Organs einer solchen Behörde oder Dienststelle nur deshalb entziehen oder sich weigern, ihr nachzukommen, weil die Amtshandlung nicht in der Sprache der Volksgruppe durchgeführt wird. 3) Organe anderer als der im Abs. 1 bezeichneten Behörden und Dienststellen können im mündlichen und schriftlichen Verkehr die kroatische, slowenische oder ungarische Sprache nach Maßgabe der Bestimmungen dieses Abschnittes zusätzlich zur deutschen Sprache als Amtssprache verwenden, wenn dies den Verkehr mit Personen erleichtert. 4) Die zusätzliche Verwendung der Sprache der Volksgruppe in allgemeinen öffentlichen Kundmachungen von Gemeinden, in denen die Sprache einer Volksgruppe als Amtssprache zugelassen ist, ist zulässig. 5) Die Regelungen über die Verwendung der Sprache einer Volksgruppe als Amtssprache beziehen sich nicht auf den innerdienstlichen Verkehr von Behörden und Dienststellen. Artikel 14. 1) Nach den Bestimmungen dieses Bundesgesetzes in der Sprache einer Volksgruppe zulässige schriftliche oder mündliche Anbringen, die zu Protokoll (Niederschrift) gegeben werden, sind von der Behörde oder Dienststelle, bei der sie zuständigkeitsgemäß eingebracht werden, unverzüglich zu übersetzen oder übersetzen zu lassen, sofern dies nicht offenkundig entbehrlich ist. Werden solche Anbringen zugestellt, so ist eine Ausfertigung der deutschen Übersetzung anzuschließen. 2) Leitet die Behörde oder Dienststelle ein Anbringen in der Sprache der Volksgruppe wegen Unzuständigkeit an eine andere Behörde oder Dienststelle weiter, bei der diese Sprache nicht zugelassen ist, so gilt die Verwendung dieser Sprache als Formgebrechen. Sofern die für dieses Verfahren geltenden Bestimmungen nicht anderes vorsehen, sind derartige Eingaben unter Setzung einer Frist zur Verbesserung zurückzustellen; wird die Eingabe innerhalb dieser Frist mit einer Übersetzung wieder eingebracht, so gilt sie als am Tag ihres ersten Einlangens bei der Behörde überreicht. 3) Ist einer Partei (einem Beteiligten) oder anderen Privatpersonen (Zeugen, Sachverständigen u. a.) die Verwendung amtlicher Vordrucke vorgeschrieben, so ist diesen Personen auf Verlangen eine Übersetzung des Vordruckes in die Sprache der Volksgruppe auszuhändigen. Die geforderten Angaben sind jedoch auf dem amtlichen Vordruck zu machen, wobei die Sprache der Volksgruppe verwendet werden kann, soweit dem völkerrechtliche Verpflichtungen nicht entgegenstehen. Artikel 15. 1) Beabsichtigt eine Person, in einer Tagsatzung oder mündlichen Verhandlung die Sprache einer Volksgruppe zu verwenden, so hat sie dies unverzüglich nach Zustellung der Ladung der Behörde oder Dienststelle bekanntzugeben; durch schuldhafte Unterlassung einer solchen Bekanntgabe verursachte Mehrkosten können der betreffenden Person auferlegt werden. Diese Verpflichtung zur Bekanntgabe entfällt bei Verfahren, die auf Grund eines in der Sprache einer Volksgruppe abgefaßten Anbringens durchgeführt werden. Die Bekanntgabe gilt für die Dauer des ganzen weiteren Verfahrens, sofern sie nicht widerrufen wird. 2) Bedient sich eine Person in einem Verfahren der Sprache der Volksgruppe, so ist auf Antrag einer Partei (eines Beteiligten) – soweit das Verfahren den Antragsteller betrifft – sowohl in dieser als auch in deutscher Sprache zu verhandeln. Dies gilt auch für die mündliche Bekanntgabe von Entscheidungen. 3) Ist das Organ der Sprache der Volksgruppe nicht mächtig, so ist ein Dolmetscher beizuziehen. 4) Mündliche Verhandlungen (Tagsatzungen), die vor einem der Sprache der Volksgruppe mächtigen Organ durchgeführt werden und an der nur Personen teilnehmen, die bereit sind, sich der Sprache der Volksgruppe zu bedienen, können abweichend von Abs. 2 nur in der Sprache einer Volksgruppe durchgeführt werden. Dies gilt auch für die mündliche Bekanntgabe von Entscheidungen, die jedoch auch in deutscher Sprache festzuhalten sind. 5) Ist in den Fällen der Abs. 1 bis 4 ein Protokoll (eine Niederschrift) aufzunehmen, so ist es sowohl in deutscher Sprache als auch in der Sprache der Volksgruppe abzufassen. Ist der Schriftführer der Sprache der Volksgruppe nicht mächtig, so hat die Behörde oder Dienststelle unverzüglich eine Ausfertigung des Protokolls in der Sprache der Volksgruppe herstellen zu lassen. Artikel 16. Entscheidungen und Verfügungen (einschließlich der Ladung), die zuzustellen sind und die in der Sprache einer Volksgruppe eingebrachte Eingaben oder Verfahren betreffen, in denen in der Sprache einer Volksgruppe bereits verhandelt worden ist, sind in dieser Sprache und in deutscher Sprache auszufertigen. Artikel 17. 1) Wird entgegen den Bestimmungen dieses Bundesgesetzes, und soweit die Abs. 2 und 3 nichts anderes bestimmen, die deutsche oder die Sprache einer Volksgruppe nicht verwendet oder die Verwendung der Sprache einer Volksgruppe nicht zugelassen, so gilt für den betreffenden Verfahrensschritt der Anspruch derjenigen Partei auf rechtliches Gehör als verletzt, zu deren Nachteil der Verstoß unterlaufen ist. 2) Ist in einem gerichtlichen Strafverfahren entgegen dem § 15 die Hauptverhandlung nicht auch in der Sprache der Volksgruppe durchgeführt worden, so begründet dies Nichtigkeit im Sinne des § 281 Abs. 1 Z 3 der Strafprozeßordnung 1975. Dieser Nichtigkeitsgrund kann nicht zum Nachteil desjenigen geltend gemacht werden, der den Antrag nach § 15 Abs. 2 gestellt hat, zu seinem Vorteil aber ohne Rücksicht darauf, ob die Formverletzung auf die Entscheidung Einfluß üben konnte (§ 281 Abs. 3 Strafprozeßordnung 1975). 3) Die Verletzung des § 15 dieses Bundesgesetzes begründet Nichtigkeit im Sinne des § 68 Abs. 4 Z 4 des Allgemeinen Verwaltungsverfahrensgesetzes 1991 – AVG, BGBl. Nr. 51/1991, in der jeweils geltenden Fassung. Artikel 18. Die öffentlichen Bücher und die Personenstandsbücher sind in deutscher Sprache zu führen. Artikel 19 1) Grundbuchstücke in der Sprache der Volksgruppe werden nur dann als solche behandelt, wenn sie die Bezeichnung als Grundbuchsache, die Bezeichnung der Liegenschaft oder des Rechtes, worauf sich die Eintragung beziehen soll, sowie die Art der beantragten Eintragung in deutscher Sprache enthalten. Fehlen diese Angaben, so ist erst die deutsche Übersetzung als Grundbuchstück zu behandeln. 2) Ist die Urkunde, auf Grund deren eine Eintragung erfolgen soll, in der Sprache der Volksgruppe abgefaßt, so hat das Gericht unverzüglich eine Übersetzung herzustellen oder herstellen zu lassen; § 89 GBG 1955 ist nicht anzuwenden. 3) Auf Verlangen sind Grundbuchabschriften und Grundbuchauszüge als Übersetzung in die Sprache der Volksgruppe und Amtsbestätigungen in dieser Sprache zu erteilen. 4) Die Bestimmungen der Abs. 1 bis 3 sind auf die Hinterlegung von Urkunden sinngemäß anzuwenden. Artikel 20. 1) Ist die in Österreich ausgestellte Urkunde, auf Grund deren eine Eintragung in ein Personenstandsbuch erfolgen soll, in der Sprache der Volksgruppe abgefaßt, so hat das Standesamt unverzüglich eine Übersetzung herzustellen oder herstellen zu lassen. 2) Auf Verlangen sind Auszüge aus Personenstandsbüchern und sonstige Urkunden vom Standesamt als Übersetzung in die Sprache der Volksgruppe zu erteilen. Artikel 21. Soweit Notare als Gerichtskommissäre im Auftrag eines Gerichtes tätig werden, bei dem die Sprache einer Volksgruppe zugelassen ist, sind die vorhergehenden Bestimmungen dieses Abschnittes sinngemäß anzuwenden. Artikel 22. 1) Kosten und Gebühren für Übersetzungen, die eine Behörde oder Dienststelle nach diesem Bundesgesetz vorzunehmen oder zu veranlassen hat, sind von Amts wegen zu tragen. Bei der Bemessung des Pauschalkostenbeitrages gemäß § 381 Abs. 1 Z 1 Strafprozeßordnung 1975 sind die Kosten eines nach diesem Bundesgesetz beigezogenen Dolmetschers nicht zu berücksichtigen. 2) Wurde auch in der Sprache einer Volksgruppe verhandelt, so sind der Bemessung von Gebühren, die einer Gebietskörperschaft zufließen und nach dem Zeitaufwand berechnet werden oder dieser zu berücksichtigen ist, nur zwei Drittel des tatsächlichen Zeitaufwandes (der Verhandlungsdauer) zugrunde zu legen. 3) Ist eine Schrift unmittelbar auf Grund dieses Bundesgesetzes in zwei Amtssprachen auszustellen, so unterliegt nur eine Ausfertigung den Stempelgebühren. 4) Wird eine Partei (ein Beteiligter) in einem gerichtlichen Verfahren durch einen Rechtsanwalt, einen Verteidiger in Strafsachen oder einen Notar vertreten oder verteidigt, so trägt das Honorar dieses Rechtsanwaltes, Verteidigers oder Notars für das letzte Drittel solcher Verhandlungen (Tagsatzungen), die auch in der Sprache einer Volksgruppe durchgeführt werden, der Bund. Die Zahlung dieses Honorarbetrages ist bei sonstigem Verlust des Anspruches jeweils vor Schluß einer Tagsatzung oder Verhandlung durch Vorlage eines Kostenverzeichnisses anzusprechen; der Richter hat den Honorarbetrag unverzüglich zu bestimmen und den Rechnungsführer anzuweisen, diesen Betrag dem Rechtsanwalt, Verteidiger oder Notar zu zahlen. Dieser Mehraufwand an Honorar ist so zu bemessen, als wäre ein Gegner des Anspruchsberechtigten gesetzlich verpflichtet, ihm diese Kosten zu ersetzen. |
SECTION V Langue officielle Article 13 1) (Disposition constitutionnelle) Les entités qui désignent les autorités et les bureaux publics mentionnés dans l'annexe 2 doivent veiller à ce que les langues croate, slovène ou hongroise puissent être utilisées, conformément aux dispositions du présent article, comme langue officielle en plus de la langue allemande pour la communication avec les personnes concernées. 2) Lor squ'il s'agit d'un pouvoir ou d'une fonction publique au sens du paragraphe 1, toute personne a le droit d'utiliser la langue du groupe ethnique. Toutefois, nul n'a le droit de se soustraire ou de refuser de donner suite à une démarche officielle requérant une exécution immédiate par une instance relevant desdits pouvoirs publics ou institutions sous prétexte que cette démarche officielle ne peut avoir lieu dans la langue du groupe ethnique.3) Les autorités autres que celles visées au paragraphe 1 peuvent utiliser le croate, le slovène ou le hongrois comme langue officielle en plus de l’allemand dans les communications orales et écrites, à condition que cela facilite la communication avec des citoyens. 4) L'emploi additionnel de la langue d'un groupe ethnique dans les annonces publiques des municipalités dans lesquelles la langue d'un groupe ethnique est admise en tant que langue officielle est autorisé. 5) La réglementation sur l’emploi de la langue d’un groupe ethnique en tant que langue officielle ne s’applique pas à la communication interne des autorités et des bureaux publics. Article 14 1) Les demandes écrites ou orales dans la langue d'un groupe ethnique, lorsqu'elles sont recevables dans la langue d'un groupe ethnique en vertu des dispositions de la présente loi fédérale, doivent être consignées par écrit, puis immédiatement traduites ou doivent être traduites par l'autorité ou le service où elles ont été dûment déposées, sauf si cela n’est manifestement pas nécessaire. Si de telles demandes sont signifiées, une copie de la traduction allemande doit être jointe. 2) Si une autorité ou un service transmet une demande dans la langue d'un groupe ethnique à une autre autorité ou à un service où cette langue n’est pas autorisée, l’emploi de cette langue est réputé être un vice de forme. Tant que les dispositions applicables à cette procédure ne prévoient pas le contraire, ces demandes sont renvoyées pour amélioration dans un délai déterminé; si la demande est à nouveau déposée dans ce délai avec une traduction, elle est réputée avoir été remise le jour de sa première réception par l'autorité compétente. 3) Si une partie (une partie intéressée) ou d'autres personnes physiques (témoins, experts, etc.) sont tenues d'utiliser des formulaires officiels, ces personnes doivent, sur demande, recevoir une traduction du formulaire officiel dans la langue du groupe ethnique. Les informations demandées doivent toutefois être inscrites sur le formulaire officiel vierge. À cette fin, l'emploi de la langue du groupe ethnique est autorisé, en autant que ce ne soit pas contraire aux obligations du droit public.
Article 15
1) Si une personne a l'intention d'employer la langue d'un groupe ethnique lors d'une audience, elle en informe l'autorité ou le service public immédiatement après avoir été convoquée; les frais supplémentaires résultant d'une omission coupable à cet égard peuvent être imposés à la personne concernée. Cette obligation de publication est levée dans le cas d'une procédure sur la base d'une requête rédigée dans la langue d'un groupe ethnique. La publication s'applique pour toute la durée de la procédure ultérieure, à moins qu'elle ne soit révoquée. 2) Si, dans une procédure, une personne emploie la langue du groupe ethnique, l’une des parties (des parties intéressées) peut demander — dans la mesure où la procédure concerne le requérant — que la procédure soit menée à la fois dans la langue concernée ainsi qu'en allemand. Ceci s'applique également à la publication orale des décisions. 3) Si organisme ne maîtrise pas la langue du groupe ethnique, il est fait appel à un interprète. 4) Les audiences tenues devant un organisme maîtrisant la langue d'un groupe ethnique et auxquelles ne participent que des personnes prêtes à employer la langue d'un groupe ethnique peuvent avoir lieu, à la différence de ce qui est prévu au paragraphe 2, dans la langue d'un groupe ethnique. Cela s'applique également à l'annonce orale des décisions, qui doivent toutefois également être enregistrées en allemand. 5) Si, dans le cas visés aux paragraphes 1 à 4, des transcriptions (procès-verbaux) doivent être prévues, elles doivent être rédigées en allemand et dans la langue du groupe ethnique. Si la personne qui prépare les documents ne connaît pas la langue du groupe ethnique, l’autorité ou le service public doit en avoir immédiatement préparé une copie dans la langue du groupe ethnique. Article 16 Les décisions et les ordonnances officielles (y compris les citations à comparaître) qui doivent être publiées et qui concernent les demandes déposées ou les procédures déjà engagées dans la langue d'un groupe ethnique doivent être reçus dans cette langue ainsi qu'en allemand. Article 17 1) Si, contrairement aux dispositions de la présente loi fédérale, et sauf dispositions contraires des paragraphes 2 et 3, l'allemand ou la langue d'un groupe ethnique n'est pas utilisé ou si l'emploi de la langue d'un groupe ethnique n'est pas autorisé, la procédure applicable au droit de la partie d'être entendu est réputé violé, au détriment duquel l'infraction a été commise. 2) Si, au cours d'une procédure judiciaire et contrairement à l'article 15, l'audience principale ne se déroule pas dans la langue d'un groupe ethnique, cette audience est frappée de nullité au sens où l'entend l'alinéa 3 du paragraphe 1 de l'article 281 du Code de procédure pénale. Ce motif de nullité ne peut cependant être invoqué au détriment de quiconque a déposé la requête en vertu du paragraphe 2 de l'article 15, et peu importe si la violation de l'exigence de vice de forme pouvait influencer la procédure (§ 281, par. 3 Code de procédure pénale de 1975).3) La violation de l'article 15 de la loi fédérale en question constitue une nullité au sens de l'alinéa 4 du paragraphe 4 de l'article 68 de la loi sur la procédure administrative générale de 1991 au Journal officiel fédéral n° 51/1991, tel que modifié.
Article 18
Tous les registres publics et tous les registres de l'état civil sont tenus en allemand. Article 19 1) Les titres fonciers dans la langue du groupe ethnique ne sont considérés comme tels que s’ils contiennent le nom du registre foncier, le nom du terrain ou le droit auquel l’inscription doit se rapporter et le type d’enregistrement demandé en allemand. Si ces informations manquent, la traduction en allemand doit d'abord être traitée comme un registre foncier. 2) Si le document à la base de l'inscription à effectuer est rédigé dans la langue du groupe ethnique, le tribunal le traduit immédiatement ou le fait traduire; L'article 89 de la GBG [Loi sur les titres fonciers] de 1955 ne s'applique pas. 3) Sur demande, des copies du registre foncier et des extraits du registre foncier sont émis sous forme de traduction dans la langue du groupe ethnique et de confirmations officielles dans cette langue. 4) Les dispositions des paragraphes 1 à 3 s’appliquent en conséquence aux actes en cours de dépôt. Article 20 1) Si l'acte émis en Autriche sur la base de laquelle l'inscription au registre de l'état civil est rédigé dans la langue du groupe ethnique, le bureau d'enregistrement doit immédiatement faire produire ou faire produire une traduction. 2) Sur demande, des extraits d'actes d'état civil et d'autres documents peuvent être émis par le bureau de l'état civil sous la forme d'une traduction dans la langue du groupe ethnique. Article 21 Chaque fois que les notaires agissent en tant que commissaires des tribunaux pour le compte d'un tribunal dans lequel la langue d'un groupe ethnique est admise, les dispositions précédentes de la présente section sont applicables en conséquence. Article 22 1) Les frais et taxes afférents aux traductions qu'une autorité ou un service public doit préparer ou organiser, conformément à la présente loi fédérale, sont à la charge de l'Office. Lors du calcul de la contribution forfaitaire, conformément à l'alinéa 1 du paragraphe 1 de l'article 381 du Code de procédure pénale de 1975, les frais d'un interprète engagé en vertu de la présente loi fédérale ne doivent pas être pris en compte. 2) Si une audience s'est également déroulée dans la langue d'un groupe ethnique, seuls les deux tiers des dépenses de temps réelles (durée de l'audience) servent de base au calcul des honoraires des autorités locales et sont calculés en fonction du temps passé ou à prendre en compte. 3) Si un document doit être émis directement dans deux langues officielles sur la base de la présente loi fédérale, un seul exemplaire est soumis au droit de timbre fiscal. 4) Si, au cours d'une procédure judiciaire, une partie (une partie intéressée) est représentée ou défendue par un avocat, un avocat de la défense en matière pénale ou un notaire, les honoraires de cet avocat, de l'avocat de la défense ou du notaire seront assumés par le gouvernement fédéral pour le dernier tiers de la procédure (audiences), qui s'est déroulée également dans la langue d'un groupe ethnique. Le paiement de cette taxe doit être réclamé dans chaque cas avant la fin d'une audience ou d'un procès en présentant une liste des frais, à défaut de quoi la demande est perdue; le juge détermine immédiatement ce montant et charge le comptable de verser ce montant à l'avocat, au conseil de la défense ou au notaire. Cette taxe supplémentaire doit être déterminée de la même manière que lorsqu'un opposant de l'ayant droit est tenu, en vertu de la loi, de le rembourser. |
Abschnitt VI Schlußbestimmungen Artikel 22a. (Verfassungsbestimmung) Sofern es zu Gebietsänderungen der in den Anlagen 1 und 2 bezeichneten Gebietsteile, insbesondere durch die Trennung oder Zusammenlegung von Gemeinden, kommt, können diese Bezeichnungen in den Anlagen 1 und 2 nach Anhörung der Landesregierung durch Verordnung der Bundesregierung den Änderungen angepasst werden. Artikel 23. Den Bediensteten des Bundes, die bei einer Behörde oder Dienststelle im Sinne des § 13 Abs. 1 beschäftigt sind, die dort zugelassene Sprache einer Volksgruppe beherrschen und sie in Vollziehung dieses Bundesgesetzes verwenden, gebührt nach Maßgabe besoldungsrechtlicher Vorschriften eine Zulage. Artikel 24. 1) Dieses Bundesgesetz tritt mit 1. Feber 1977 in Kraft. 2) Damit Verordnungen auf Grund dieses Bundesgesetzes bereits zu dem in Abs. 1 bezeichneten Zeitpunkt kundgemacht werden können, können die notwendigen Maßnahmen einschließlich der in diesem Bundesgesetz vorgesehenen Herstellung des Einvernehmens mit dem Hauptausschuß des Nationalrates bereits vor diesem Zeitpunkt getroffen werden. Diese Verordnungen dürfen jedoch frühestens mit dem im Abs. 1 bezeichneten Zeitpunkt kundgemacht und in Kraft gesetzt werden. 3) Das Bundesgesetz vom 6. Juli 1972, BGBl. Nr. 270, mit dem Bestimmungen über die Anbringung von zweisprachigen topographischen Bezeichnungen und Aufschriften in den Gebieten Kärntens mit slowenischer oder gemischter Bevölkerung getroffen werden, tritt außer Kraft. 4) Die derzeit geltenden Vorschriften über die Verwendung der Sprache einer Volksgruppe im Verkehr mit Behörden und Dienststellen einschließlich des Bundesgesetzes vom 19. März 1959, BGBl. Nr. 102, zur Durchführung der die Amtssprache bei Gericht betreffenden Bestimmungen des Art. 7 § 3 des Staatsvertrages, treten zu dem Zeitpunkt und insoweit außer Kraft, als sie durch Verordnungen nach § 2 Abs. 1 Z 3 in Verbindung mit Abschnitt V ersetzt werden. 5) - 7) [...] 8) Das Inkrafttreten des Bundesgesetzes BGBl. I Nr. 46/2011 darf nicht dazu verwendet werden, zum Zeitpunkt des Inkrafttretens dieses Bundesgesetzes bestehende zweisprachige Bezeichnungen und Aufschriften topographischer Natur, die von Gebietskörperschaften oder von sonstigen Körperschaften und Anstalten des öffentlichen Rechts angebracht wurden, zu beseitigen. 9) In der Fassung des Bundesgesetzes BGBl. I Nr. 84/2013 treten in Kraft:
Artikel 25. Mit der Vollziehung dieses Bundesgesetzes sind die Bundesregierung und die Bundesminister im Rahmen ihres jeweiligen Wirkungsbereiches betraut. |
Section VI Dispositions finales Article 22a (Disposition constitutionnelle) Si les parties du territoire mentionnées aux annexes 1 et 2 sont modifiées, en raison notamment de la division ou de la fusion de municipalités, les noms des annexes 1 et 2 peuvent être adaptés aux modifications par règlement pris par le gouvernement fédéral après avoir consulté le gouvernement provincial. Article 23 Les employé fédéraux qui œuvrent dans un bureau conformément au paragraphe 1 de de l'article 13, qui maîtrisent la langue d'un groupe ethnique admis à ce poste et utilisent cette langue pour mettre en œuvre la présente loi fédérale ont droit à une prime conformément aux dispositions des dispositions de droit public.Article 24 1) La présente loi fédérale entrera en vigueur le 1er février 1977. 2) Afin de pouvoir publier des règlements fondés sur la présente loi fédérale au moment indiqué au paragraphe 1, les mesures nécessaires, y compris la conclusion d'un accord avec le comité principal du Conseil national, peuvent déjà être prises avant cette date. Toutefois, ces règlements seront publiés et entreront en vigueur au plus tard à la date indiquée au paragraphe 1. 3) La loi fédérale du 6 juillet 1972, Journal officiel fédéral n° 270, qui prévoit la possibilité de joindre des désignations et des inscriptions topographiques bilingues dans les régions de Carinthie à population slovène ou mixte, cesse de s'appliquer. 4) La réglementation en vigueur concernant l'emploi de la langue d'un groupe ethnique dans ses relations avec les autorités et les organismes publics, y compris la loi fédérale du 19 mars 1959, Journal officiel fédéral n° 102, concernant la mise en œuvre des dispositions du paragraphe 3 de l’article 7 du Traité d’État relatif à la langue officielle devant les tribunaux, devient sans effet dans la mesure où il est remplacé par un règlement conforme à l'alinéa 3 du paragraphe 1 de l'article en relation avec la section V.
5) - 7) [...]
8) L'entrée en vigueur de la loi fédérale promulguée au Journal officiel fédéral n° 46/2011 ne doit pas être utilisée pour supprimer des noms et des panneaux bilingues à caractère topographique créés par des autorités locales ou par d'autres personnes morales et institutions de droit public existant au moment de l'entrée en vigueur de la présente loi fédérale. 9) Telle que modifiée par la loi fédérale promulguée au Journal officiel fédéral n° 84/2013,
Article 25 Le gouvernement fédéral et les ministres fédéraux, dans le cadre de leurs compétences respectives, sont chargés de l'application de la présente loi fédérale |