Les politiques linguistiques mixtes sont possibles lorsqu’un État pratique simultanément différents types d’intervention. Généralement, une politique linguistique mixte associe, par exemple, la non-intervention à l’égard de la langue officielle à une politique sectorielle pour la ou les minorités; ou bien l’État associe la valorisation de la langue officielle au statut juridique différencié, etc. Plusieurs combinaisons sont possibles.1) Non-intervention (langue officielle) et politiques sectorielles (minorités)
- Allemagne
- Autriche
- Panama
- République tchèque
- Tadjikistan
2) Non-intervention (langue officielle) et politique d’assimilation (minorités)
3) Valorisation de la langue officielle et statut différencié (minorités)
- Albanie
- Californie
- Chili
- Croatie
- Estonie
- Kirghizistan
- Lettonie
- Lituanie
- Guatemala
- Macédoine
- Monténégro
- Roumanie
- Slovaquie
- Québec4) Valorisation de la langue officielle et politiques sectorielles (minorités)
- Arménie
- Australie
- Chypre (sud)
- Costa Rica
- Grèce
- Polynésie française
- Serbie
- Tadjikistan
- Togo
- Zambie5) Valorisation de la langue officielle et non-intervention (autres langues)
- Lesotho
- São-Tomé-et-Príncipe
- Sultanat d'Oman
- Swaziland
- Yémen5) Valorisation de la langue officielle, politique d’assimilation
et politique de bilinguisme territorial (minorités)- Bosnie-Herzégovine
- Hong-Kong (Chine)
- Kosovo
- Pakistan
- Turkménistan
- Transnistrie (Moldavie)
- Vietnam
- Voïvodine (Serbie)
Index des politiques linguistiques