République du Turkménistan

Turkménistan

1) Situation générale et
données démolinguistiques

 
 
Capitale: Achgabat
Population: 5,9 millions (2019)
Langue officielle: turkmène (76,1 %)
Groupe majoritaire: turkmène (76,1 %)
Groupes minoritaires: ouzbek (7%), aïmak (4,1%), russe (2,7%), arménien (1,4%), tatar (1,3%), turc, azéri, baloutchi occidental, kurde kurmanji, kazakh, ukrainien, lesghien, farsi (iranien), tadjik, pachtoune septentrional, bachkir, karakalpak, biélorusse, etc.
Système politique: république présidentielle autoritaire à parti unique, divisée en cinq «régions»
Articles constitutionnels (langue): art. 21, 28, 69 et 104 de la Constitution (2092-2017)
Lois linguistiques: Loi sur la langue de la République socialiste soviétique du Turkménistan (05/20/90);
Loi sur les tribunaux (1991); Loi sur la citoyenneté (1992-2007); Loi sur le statut juridique des étrangers au Turkménistan (1993-2010); Code des infractions administratives (1993)Accord de coopération entre la France et le Turkménistan sur l'enseignement des langues (1996); Code de procédure d'arbitrage (2001); Loi sur les élections des députés au Parlement (2008); Code du travail (2009); Code de procédure pénale (2009); Loi sur les médias (2012); Loi sur l'élection des membres du Khalk Maslakhaty et des Gengeshi (2012); Code électoral (2013; Loi sur l'éducation (2013); Loi sur la protection du consommateur (2014); Loi sur les appels d'offres pour la fourniture de biens, l'exécution de travaux, la prestation de services pour les besoins de l'État (2014); Code de procédure civile (2015); Loi sur la procédure d'attribution des noms aux entreprises d'État, aux organismes, aux institutions, aux objets géographiques et autres, et à leur dénomination (2015); Loi sur les notaires et les activités notariales (2015);  Loi sur la publicité (2016); Loi sur la fonction publique (2016); Loi sur le médiateur (2016); Loi sur la radiodiffusion télévisuelle et radiophonique (2018).

1 Situation générale

Le Turkménistan, officiellement appelé dans sa forme longue république du Turkménistan (en turkmène: Türkmenistan Respublikasi), est un pays d’Asie centrale bordé au nord-ouest par le Kazakhstan, au nord par l’Ouzbékistan, à l’est et au sud-est par l’Afghanistan, au sud par l’Iran, à l’ouest par la mer Caspienne. La superficie totale du pays est de 488 100 km², soit un peu moins que l'équivalent de l'Espagne (504 782 km²) ou de la France (547 030 km²). La ville principale du Turkménistan, Achgabat située dans le Sud, est également la capitale (voir la carte) du pays depuis 1924.

Situé au nord de la chaîne de montagnes Kopet-Dag, le Turkménistan est un pays composé de plaines et de vallées désertiques à 80 %. Près de 75 % de la superficie du pays est constitué par le désert de Karakoum.

Le Turkménistan est une ancienne république soviétique appartenant à l’URSS; la république du Turkménistan est indépendante depuis 1991.
 

Le Turkménistan est divisé en cinq oblasts (terme russe) ou velayats (terme turkmène), c'est-à-dire des «régions» ou des «provinces» : Balkan (capitale: Balkanabat), Daşoğuz (capitale: Daşoğuz), Ahal (capitale: Änew), Lebap (capitale: Türkmenabat) et Mari (capitale: Mari).

La ville d'Achgabat, en tant que capitale du pays, bénéficie d'un statut particulier et est régie différemment de l'Ahal dans lequel elle fait géographiquement partie.

Ces régions ou provinces sont administrées par un gouverneur. Chacune est subdivisée en plusieurs districts. En fait, le Turkménistan compte 50 districts, 24 villes, dont 15 villes à l'échelle d'un district, 76 villages et 553 conseils ruraux (unités municipales rurales) et 1903 établissements ruraux.

2 Données démolinguistiques

La population du Turkménistan était estimée à 5,9 millions en 2019. Elle était répartie comme suit dans les «régions» (provinces): 8,5 % dans la région de Balkan, 12,9 % à Achgabat (capitale), 13,7 % dans la région d'Ahal, 20,6 % dans la région de Lebap, 21,2 % dans la région de Daşoğuz et 22,8 % dans la région de Mari.

2.1 Les groupes ethniques et leur langue

Le pays compte de nombreux groupes ethniques, environ une cinquantaine, mais les Ouzbeks (7%), les Kazakhs (0,4%) et les Baloutches (0,8%) sont les seules minorités concentrées dans des zones précises. Les Kazakhs résident au nord près du Kazakhstan, les Ouzbeks près de l'Ouzbékistan et les Baloutches au sud-est dans la région de Mari (la plupart des Baloutches résidant au Pakistan, en Iran et en Afghanistan). Il existe d'autres petites communautés généralement disséminées dans les centres urbains: Biélorusses, Allemands, Mordves (de langue erzya), Lituaniens, Kurdes, Tabassarans, Juifs, Géorgiens, Ouïgours, Tadjiks, Lacks, Oudines, Bachkirs, Coréens, etc.

Ethnie Population Pourcentage Langue Affiliation Religion
Turkmène 4,510,000 76,1 % turkmène

famille altaïque (turcique)

islam
Ouzbek du Nord 415,000 7 % ouzbek du Nord

famille altaïque (turcique)

islam
Aïmak 245,000 4,1 % aïmak

langue indo-iranienne

islam
Russe 160,000 2,7 % russe

langue slave

orthodoxe
Arménien 84,000 1,4 % arménien isolat indo-européen orthodoxe
Tatar 81,000 1,3 % tatar famille altaïque (turcique) islam
Turc 53,000 0,8 % turc famille altaïque (turcique) islam
Azerbaïdjanais du Nord 50,000 0,8 % azéri famille altaïque (turcique) islam
Baloutche de l'Ouest 49,000 0,8 % baloutchi occidental langue indo-iranienne islam
Kurde kurmanji 49,000 0,8 % kurde du Nord langue indo-iranienne islam
Kazakh 29,000 0,4 % kazakh famille altaïque (turcique) islam
Ukrainien 22,000 0,3 % ukrainien langue slave orthodoxe
Lesghien 18,000 0,3 % lesghien famille caucasienne islam
Iranien 16,000 0,2 % farsi (iranien) langue indo-iranienne islam
Tadjik 10,000 0,1 % tadjik langue indo-iranienne islam
Pachtoune du Nord 9,900 0,1 % pachtoune septentrional langue indo-iranienne islam
Bachkir 7,900 0,1 % bachkir famille altaïque (turcique) islam
Karakalpak 5,600 0,0 % karakalpak famille altaïque (turcique) islam
Biélorusse 5,000 0,0 % biélorusse langue slave orthodoxe
Lack 4,400 0,0 % lack famille caucasienne islam
Mordve 3,900 0,0 % erzya famille ouralienne orthodoxe
Ossète 3,800 0,0 % ossète langue indo-iranienne orthodoxe
Tchouvache 3,500 0,0 % tchouvache famille altaïque (turcique) orthodoxe
Moldave 3,200 0,0 % moldave langue romane orthodoxe
Darguine 3,000 0,0 % darguine (dargwa) famille caucasienne islam
Chinois 2,900 0,0 % chinois mandarin famille sino-tibétaine bouddhisme
Ouïgour 2,300 0,0 % ouïgour famille altaïque (turcique) islam
Allemand 1,900 0,0 % allemand langue germanique protestantisme
Géorgien 1,800 0,0 % géorgien famille caucasienne orthodoxe
Tatar de Crimée 1,600 0,0 % tatar de Crimée famille altaïque (turcique) islam
Pachtoune du Sud 1,500 0,0 % pachtoune méridional langue indo-iranienne islam
Kirghize 1,400 0,0 % kirghiz famille altaïque (turcique) islam
Brahoui 1,200 0,0 % brahoui famille dravidienne islam
Tchétchène 1,000 0,0 % tchétchène famille caucasienne islam
Coréen 1,000 0,0 % coréen famille coréenne aucune
Avar 900 0,0 % avar famille caucasienne islam
Mari des Basses Terres 900 0,0 % mari famille ouralienne orthodoxe
Polonais 800 0,0 % polonais langue slave catholique
Bulgare 700 0,0 % bulgare langue slave orthodoxe
Grec 700 0,0 % grec langue grecque orthodoxe
Autres 61,700 1,0 %      
Total (2019) 5,923,500 100,0 %      

2.2 La répartition des groupes ethniques

Les populations du Turkménistan sont installées le long des frontières, laissant le centre du pays à peu près inhabité. C'est que la plus grande partie du Turkménistan est couverte par le désert de Karakoum, une terre stérile limitée par le fleuve Amou-Daria et l'Ouzbékistan au nord et bordée au sud par quelques oasis alimentées par le ruissellement des montagnes qui marquent la frontière avec l'Iran et l'Afghanistan.

Chacun des groupes ethniques parle sa langue maternelle. La langue la plus importante du Turkménistan est le turkmène parlé par 77 % de la population. Les autres langues sont l'ouzbek, le russe, le kazakh, l'arménien, l'ukrainien, le tatar, l'azéri (ou azerbaïdjanais), le baloutchi, l'ossète, ainsi que d'autres très petites communautés linguistiques (biélorusse, allemand, moldave, lituanien, géorgien, ouïgour, bachkir, tadjik, kurde, tabassaran, lack, oudine, coréen, etc.).

Le turkmène, l'ouzbek, l'azéri, le kazakh, le tatar sont des langues appartenant à la famille altaïque (groupe turcique), alors que le russe, l'ukrainien, l'arménien et le baloutchi relèvent de la famille indo-européenne; le russe et l'ukrainien font partie du groupe slave, tandis que le baloutchi et l'ossète sont issus du groupe indo-iranien. Parmi toutes les langues minoritaires, c'est le russe qui demeure le grand gagnant: il est utilisé principalement au gouvernement, au Parlement, dans le monde du travail et dans les affaires.

Il convient de noter que non seulement les citoyens turkmènes de nationalité russe sont des locuteurs du russe comme langue maternelle, mais la plupart du temps le russe est parlé par les Ukrainiens, les Arméniens, les Coréens, les Allemands et de nombreuses autres diasporas au Turkménistan.  La majeure partie de la population russophone vit traditionnellement dans la capitale et les centres régionaux. Du point de vue de l'activité professionnelle, la population russe au Turkménistan est impliquée dans presque tous les domaines. Mais le projet de turkménisation lancé dans les années 1990 a privé la population russe de la possibilité d'occuper des postes de direction dans la fonction publique. Il n'y a actuellement aucun représentant de la population russe au gouvernement du Turkménistan.

2.3 La langue turkmène

Le turkmène, appelé parfois turcoman, est parlé surtout dans le Sud, mais avec des aires géographiques dans le Nord-Est; le baloutchi est parlé dans le Sud-Est et l'ouzbek ainsi que le kazakh au nord. Le russe, l'ukrainien, l'arménien et le tatar sont parlés dans les centres urbains. Le turkmène est également parlé en Iran; il est très étroitement apparenté au karakalpak parlé en Ouzbékistan. La langue turkmène du Turkménistan est fragmentée en plusieurs variétés dialectales: le nokhurli, l'anauli, le khasarli, le nerezim, le yomud, le teke (tekke), le goklen, le salyr, le saryq, l'esari et le cawdur. Il existe une multitude d'autres variété dialectales qui proviennent des subdivisions tribales, comme l'abdal, l'agar, l'aleli, l'anau, l'arabadçi, l'änew, le bayat, le burkaz, le çeges, le düyeji, le hamdir, le hatar, le hazar, l'igdir, le kÿaç, le maniþ, le merkit, etc. Toutes ces variantes demeurent proches les uns des autres, les différences résidant dans le degré d'iranisation du vocabulaire (variétés méridionales), de russification (variétés septentrionales) ou de turquification. Les trois plus grandes tribus turkmènes sont les Tekke dans la partie centrale du pays, les Ersary dans le Sud-Est et les Ϋomud dans l'Ouest. 

La langue turkmène standard correspond à une variété littéraire élaborée par les Soviétiques sur la base des dialectes des tribus ÿomud et tekke, ces deux tribus s'étant partagé à l'époque les postes importants dans la République socialiste du Turkménistan. Généralement , les Tekke se sont accaparé le pouvoir politique, alors que les Ϋomud ont pris le contrôle de l'Administration. Parce que le turkmène a longtemps reposé sur la langue orale, il est demeuré une langue relativement pauvre au plan du vocabulaire. S'il a su conserver ses structures turciques dans sa grammaire et sa syntaxe, il a dû emprunter beaucoup de mots aux langues étrangères, surtout au russe, mais aussi à l'iranien (farsi) et à l'anglais. Néanmoins,  le turkmène est demeuré une langue proche du turc dans ses structures fondamentales, surtout depuis que le turkmène a adopté son nouvel alphabet dont les signes diacritiques se rapprochent sensiblement des deux langues.

Le Turkménistan a poursuivi ces dernières années une politique d'éviction de la langue russe dans tous les domaines de la vie politique et publique du pays et, à cet égard, sa distribution et son utilisation continuent de se restreindre.

2.4 Une langue turque

Langues oghouzes
    
- occidentales
    - orientales
    - méridionales

- turc, azéri ou azerbaïdjanais, gagaouze, etc.
- turkmène, turk du Khorassan, salar, etc.
- afshar, kachkaï, aynallu, sonqor, etc.
Langues kiptchak
    - occidentales
    - septentrionales
    - méridionales

- tatar de Crimée, koumik,
karatchaï-balkar, karaïm, ouroum, etc.
- tatar, bachkir, tatar de Sibérie, etc.
- kazakh, kirghiz,
karakalpak, nogaï, etc.
Langues ouïghoures ouzbek, ouïghour, ahinou, etc.
Langues oghoures tchouvache, avar d'Asie
Langues sibériennes yakoute, dolgane, tofa, tchoulim, turc altaïen, telengit, etc.
Les langues turques ou turciques comprennent plusieurs sous-groupes. Le turkmène fait partie des langues oghouzes avec le turc, l'azéri et le gagaouze. En principe, le turkmène a plus d'affinités avec le turc et l'azéri qu'avec le kazakh, le kirghiz ou l'ouzbek. 

Les plus grandes langues turciques sont évidemment le turc (75 millions), l'ouzbek (27 millions), l'ouïghour (25 millions), l'azéri (23 millions), le kazakh (22 millions), le turkmène (6,7 millions) et le kirghiz (4,3 millions).

Français Karakalpak Kazakh Kirghiz Ouzbek Turkmène Turc
terre jer jer jer yer ýer yeryüzü
ciel aspan aspan asman osmon asman cennet
eau suw sw suu suv suw su
feu ot ot ot olov ot yangın
homme adam adam adam odam adam adam
femme hayal äyel ayal ayol aýal kadın
manger jew jewge jeş yemoq iýmek yemek
boire ishiw  işw içüü ichish içmek içki
grand u’lken uzın boylı uluu uzun bo'yli uzyn harika
petit kishkene kişkentay kiçine kichik kiçi küçük
nuit tu’n tün tün kechasi gije gece
jour ku’n küni kün kun gün gün
Les exemples du tableau de gauche illustrent les ressemblances écrites entre quelques langues turques. On peut constater que le kazakh, le kirghiz et le karakalpak ont plus de points communs qu'avec les autres langues, ce qui est normal puisque ces langues appartiennent au même sous-groupe des langues kipchak méridionales.

Nous pouvons constater également que l'ouzbek présente plus de différences que les langues précédentes (karakalpak, kazakh et kirghiz) et que ces différences sont encore plus accentuées avec le turkmène et le turc, ces dernières faisant partie des langues oghouzes, tandis que l'ouzbek est une langue ouïghoure. C'est le turkmène qui présente le plus d'affinités avec le turc.

Néanmoins, toutes ces langues appartiennent à la grande famille altaïque, dont font partie toutes les langues turciques.  Il faut aussi comprendre qu'il s'agit ici de mots écrits, alors que leurs prononciations peuvent s'avérer différentes d'une langue à l'autre, car l'écrit ne rend pas compte des différences phonétiques.

2.5 L'anglais

Quant à l'anglais, en tant que langue étrangère, il n'est pas encore très répandu; il n'est parlé que dans les hôtels et les lieux touristiques les plus fréquentés. Cela dit, comme dans la plupart des pays qui ont connu un changement rapide de tutelle, la langue anglaise est encouragée avec détermination par les Américains. Ceux-ci ont été parmi les premiers à tisser un réseau diplomatique dans les nouveaux États de l'Asie centrale. Il faut aussi compter sur le turc qui, depuis l'indépendance, a pris du poil de la bête. C'est que la Turquie investit beaucoup au Turkménistan, notamment dans l'immobilier, les infrastructures et l'éducation.

2.6 Religion et alphabet

Les Turkmènes sont de religion musulmane sunnite. Lors de l'adoption de l'islam aux VIIe et VIIIe  siècles, l'alphabet arabe s'implanta dans la région. Quand la population fut turquifiée après le Xe siècle, c'est naturellement dans cet alphabet que fut écrit le turkmène, et ce, jusqu'en 1920.

Pour ce qui est de la liberté de religion, les autorités du Turkménistan semblent manifester une grande intolérance vis-à-vis la dissidence religieuse. Depuis 1997, la Loi sur la liberté de conscience et d'organisation religieuse oblige les communautés religieuses à s'enregistrer auprès du gouvernement. Pour être reconnue, une religion doit prouver qu'elle compte au moins 500 croyants habitant un même district. Seuls deux groupes, l'Église orthodoxe russe et les musulmans sunnites, ont obtenu cet enregistrement officiel. Les individus appartenant à des groupes religieux non reconnus officiellement, par exemple l'Église arménienne apostolique, les baha'i, les bouddhistes, les haras Krishna, les témoins de Jéhovah et les juifs, se sont vu refuser le droit d'exercer des activités religieuses publiques. Selon Amnesty International, il est très fréquent que des membres de minorités religieuses soient torturés ou maltraités par la police. De nombreuses personnes d'ethnie turkmène ayant exprimé une croyance religieuse différente de celles officiellement reconnues ont été forcées à l'exil ou réinstallées de force dans une autre région du pays.

Les autorités turkmènes justifient leur loi pour des raisons de sécurité et de lutte antiterroriste, mais il s'agissait en fait d'un moyen pour l'ex-président Niazov  — le Turkmenbachi, c'est-à-dire «le père des Turkmènes» — d'exercer un contrôle accru sur sa population, notamment dans le domaine religieux.

La langue turkmène s'écrit avec plusieurs alphabets. Si l'alphabet latin est employé de nos jours au Turkménistan, c'est l’alphabet cyrillique qui était utilisé auparavant, lequel avait remplacé un ancien alphabet arabo-persan. D'ailleurs, c'est cet alphabet arabe  qu'on utilise encore pour le turkmène en Afghanistan et en Iran.

Turkménistan


1) Situation générale
 

2) Données historiques
 

3) La politique linguistique
 
 
4) Bibliographie
 


 

Dernière mise à jour: 02 juin 2024
 

 
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